Ophtalmos, cardiologues… Le manque de spécialistes, angle mort des politiques de santé › Geeky News

Pas simple d’être diabétique, surtout when inhabiting a petit village au coeur de l’Allier. Lorsque Clélia Touzeri discovered, at 31 years old, that she souffrait of evil insidieux, the difficulties began. D’abord, il lui a failed to find a diabétologue in urgency. “Il y en a une à Montluçon, 17 kilometers from chez moi, mais elle travaille dejà de 7:30 a 22h et she ne veut pas prendre de nouveaux patients”, raconte la jeune femme. She finally left one à… 80 kilometers, which she accepted from the voice mainly in teleconsultation. More are suivi of her nécessite des complémentaires exams avec toute une serie d’autres spécialistes. I cardiologist? “J’en ai un à Montluçon, mais il est proche de la retraite.” L’angiologue? “The available seat is in Guéret, 90 kilometers away.” L’ophtalmologue? “Celui que me suivait à Montluçon était déborde et trop expéditif: il n’a pas décelé un début de rétinopathie diabétique. Si je n’avais pas change de praticien, j’aurais très bien pu l perdre la vue. Seulement je dois maintenant aller à Cusset, à 80 kilometres also.” Pa simple, decidedly.

“It is already a France a veritable sujet d’accès aux spécialistes. In part a peu pour les gynécologues et les ophtalmologues, mais pas du tout pour les autres spécialités”, states Jean-Marc Aubert, former directeur du service d’études et de statistiques du ministère de la Santé et président d’Iqvia France. Car if the name of ces médecins remains stable, celui de leurs malades, dans certains domaines, progresse vite. Surtout, comme le montrent les analyses réalisées pour L’Express par Iqvia, les praticiens (libéraux et hospitaliers) ne se trouvent pas là où sont les patients.

Les médecins ne sont pas là où se trouvent les patients

C’est notamment vrai de la diabétologie, de la cardiologie et de la pneumologie, trois spécialités qui regroupent, avec la psychiatrie, la plupart des malades chroniques. Pour le diabetes par exemple, les cartes s’avèrent parlantes: les médecins concentrent dans le Sud-Est, tandis que les patients, eux, résident majoritairement dans le Sud-Ouest et dans la moitié nord de l’Hexagone. Même constat en pneumologie, avec une offer de prize en charge dans le Sud-Est, et des malades plutôt dans le Sud-Ouest. Les inégalités d’accès aux cardiologues sont tout aussi criantes. Alors que la France en compte en moyenne 52 pour 100,000 malades du coeur, ce ratio passe à 291 pour 100,000 malades à Paris, et moins de 20 en Ariège, en Haute-Loire, dans l’Eure ou les Ardennes.

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Dario Ungiusto / L’Express

“Cela is translated by a prize in charge très différente selon les lieux de résidence des patients”, confirms Jean-Marc Aubert. In Paris, for example, the majority of people who care for diabetes or for cardiovascular or respiratory diseases are suivies to you by a generalist and a specialist. Dans les Ardennes, au contraire, 85% d’entre eux ne voient jamais de spécialiste. Des inégalités qui posent toute a series of difficultés. “If the patient starts avoir des complications, a moins de bien répondre aux traitements, le médecin traitant va vouloir l’envoyer chez un spécialiste. Quand ceux-ci sont peu nombreux, obtain a rendez-vous risque d’être compliqué, et en attendant, l’état du malade va continuar à degrader”, souligne Jean-Marc Aubert. For ailleurs, une étude menée par Iqvia a montré que les spécialistes étaient souvent plus inclines à prescrire les traitements de dernière génération. Ne pas y accéder pourrait donc, dans certains cas, représenter une part of chances.

Téléexpertise, consultations délocalisées… des existing solutions

“Dans ces situations, les possibilités ouvertes par la téléexpertise prennent vraiment tout leur sens”, states Dr Jacques Battistoni, president of the syndicat MG France. More for the instant, the rates proposed resteraient a frein au développement de cette pratique, according to Dr Franck Devulder, president of the Confédération des syndicats Médicaux Français: “Le generaliste que effectue la sue touche seulement 10 euros, et le médecin que répond at the request of expertise 20 euros.

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Dario Ungiusto / L’Express

When you give complementary exams or a rendez-vous de visu s’avèrent nécessaires, le problème reste entier. “Nous aimerions que les spécialistes gardent des plages ouvertes dans leurs agendas pour répondre à nos demands. Selon les endroits, leurs plannings se remplissent longtemps à l’avance, et aider nos patients à décrocher un rendez-vous devient vite très chronophage”, confirm le Dr Battistoni. Since 2016, the pouvoirs publics avaient pourtant imagined the creation of “d’équipes de soins spécialisées”, with the aim of inciting the specialists to their local organization in order to offer an adapted response to kisses on the territoires. Seulement voilà, the négociations between the professionnels et l’Assurance-maladie à ce sujet commencent tout juste…

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D’autres pistes sont évoquées, mais peu développées. For example, the doctors pourraient are pleased by the ponctuelles consultations dans des lieux reculés. Une idea dont l’essor serait entrevé, là encore, par des considérations financières, according to Franck Devulder : “Les consultations sont payées à un tarif identique, donc rien n’encourage les médecins à rendre ce type de service, que leur prend du temps puisqu’il faut se dépleasure.” Ce médecin sait de quoi il parle : gastro-enterologue à Reims, il se rend deux demi-journées par mois à Rethel, dans les Ardennes. To increase the capacities of the accueil of the cabinets of liberal specialists, certain imaginent also received from interns on stage, at the request of the organization that leaves the generalists: “Cela permettrait aussi d’en former davantage, en particulier dans les professions les plus deficitaires”, plaid Valérie Briole, president of the Union régionale des professionnels de santé – médecins libéraux d’Ile-de-France. A proposition that combs through the understanding of university leaders, toujours très centers sur les besoins des hôpitaux. For advancer, all these dossiers need a veritable political investment. Mais pour l’instant, aucun des candidats ne semble s’y intéresser.

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