Voici l’article réécrit pour un public français :

À l’intérieur d’une chambre d’hôpital, avec ses tas de draps blancs et ses machines vrombissantes, l’ambiance peut sembler étrangement impersonnelle sous la froide lumière fluorescente. Offrant une chaleur poignante à cet environnement stérile, ce documentaire captivant de la réalisatrice libanaise Corine Shawi capture de manière intime la manière dont sa famille se rassemble en période de tragédie. Frappé par une paralysie soudaine, son père, André, est confiné au lit, et le film de Shawi aborde cet état de mobilité réduite ainsi que sa propre stagnation émotionnelle, prise entre le passé, le présent et l’avenir.

En examinant la chambre d’hôpital d’André, la caméra observe tendrement comment l’espace est transformé en deuxième foyer. Des containers de nourriture préparés avec amour par la mère de Shawi s’empilent près du lit, tandis que la radio diffuse ses chansons préférées. Le film ne fuit pas les moments de friction inconfortables non plus, lorsque la frustration d’André et l’impuissance de Shawi éclatent en disputes et en explosions émotionnelles soudaines. Cependant, alors qu’André brave de longues séances de thérapie physique avec une résilience souriante, c’est Shawi, et non son père, qui a besoin de plus de courage pour affronter cette nouvelle réalité difficile.

Cela nous ramène au titre magnifiquement énigmatique du film, qui touche au cœur de la crise de Shawi. Au cours d’une conversation particulièrement importante, la sœur de Shawi conseille qu’elle devrait également suivre ses propres rêves, au lieu d’être attachée aux besoins de leurs parents admirablement autonomes. Comme les images récurrentes du film d’une main qui pèle l’écorce d’un arbre séché pour révéler une surface fraîche en dessous, le film semble chercher le même type de renouveau.

Perhaps What I Fear Does Not Exist est disponible à partir du 4 août sur True Story.

Points importants :

  • Documentaire de la réalisatrice libanaise Corine Shawi sur un moment de tragédie familial
  • Le père d’André, paralysé soudainement, est confiné au lit
  • Le film explore la mobilité réduite d’André et la stagnation émotionnelle de Shawi
  • La chambre d’hôpital d’André devient un deuxième foyer rempli d’amour et de soutien de la part de sa famille
  • Le film aborde les moments de friction et de frustration, ainsi que les séances de thérapie physique d’André
  • Shawi doit trouver le courage de faire face à cette nouvelle réalité
  • Le titre du film suggère une recherche de renouveau
  • Le film est disponible à partir du 4 août sur True Story