L'abandon du code deviendra-t-il la nouvelle norme ? › Actualités Geek - 1

La vague Low-Code/No-Code est sur le point de démocratiser le concept de « développement » auprès d’un plus large éventail d’employés. Une aubaine pour les DSI, mais aussi un défi de gestion.

Gad Amar, directeur régional de monday.com en France et au Benelux

Selon une étude de l’Ecole 42, 8 entreprises sur 10 déclarent avoir des difficultés à recruter des techniciens. Le rapport du Syntec montre que les entreprises à la recherche d’un développeur ou d’un programmeur web font face à une réelle concurrence – la pandémie a exacerbé la pénurie de main-d’œuvre qualifiée.

L’utilisation de solutions technologiques nécessitant peu ou pas de programmation apparaît comme une alternative pour réduire la dépendance vis-à-vis des professionnels de l’informatique, garantir l’accessibilité de la technologie à tous et combler les lacunes en matière de compétences. Voici comment ces plateformes LCNC (Low-Code/No-Code) démystifient le codage au sein des entreprises pour répondre au manque de profils techniques et faciliter l’utilisation de la technologie par tous les métiers.

Découvrir les développeurs civils de demain

Le concept de low-code/no-code s’adresse à tous les collaborateurs qui veulent et peuvent créer des logiciels sans écrire une seule ligne de code. Ce logiciel est similaire aux célèbres blocs de construction LEGO – chaque employé peut définir son flux de travail en utilisant différents « blocs de construction » en fonction de ses besoins. Ainsi, il peut développer des solutions personnalisées qui répondent aux besoins de son entreprise, ce qui augmente la flexibilité, l’efficacité et l’agilité.

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Le Low-Code pourrait bientôt remplacer le développement traditionnel

L’émergence de ces solutions représente une véritable révolution dans les entreprises. En effet, le service informatique est traditionnellement le point de contact des collaborateurs confrontés à des problèmes techniques. Les plateformes LCNC réduisent la dépendance vis-à-vis des équipes informatiques, leur permettant de se concentrer sur des tâches à forte valeur ajoutée.

Enfin, ces décisions peuvent révéler de nouveaux métiers et le développement de nouvelles compétences chez certains salariés. Des développeurs civils prometteurs qui peuvent apporter une aide précieuse au service informatique dans la réflexion et le déploiement de futures applications ou outils utiles à l’entreprise.

Décharger les services informatiques

Il devient de plus en plus difficile pour les DSI de garder la tête hors de l’eau du fait de l’accumulation des projets de transformation digitale. Dans les organisations qui manquent d’ingénieurs en informatique, les employés peuvent devoir attendre des jours ou des semaines pour obtenir une assistance technique.

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Low-code ou no-code : la liberté sous certaines conditions

Leur permettre de développer leurs propres flux de travail libère le service informatique de plusieurs manières. Tout d’abord, les synergies créées avec les groupes d’affaires intéressés contribuent à une meilleure compréhension de leurs besoins, et l’utilisation d’une technologie sans code réduit significativement le temps de mise en service. Un gain de temps qui permet aux organisations d’améliorer leur efficacité et leur productivité. De plus, les services informatiques ne sont plus liés à des tâches à court terme et peuvent se concentrer sur le développement et la planification de l’infrastructure pour leurs besoins commerciaux stratégiques.

Dans l’ensemble de l’organisation, la collaboration entre les groupes commerciaux et les DSI est non seulement plus flexible, mais elle permet également aux employés d’assumer davantage la responsabilité de leurs activités et de travailler de manière indépendante. Ainsi, des équipes plus performantes contribuent aux économies au sein des entreprises.

En route pour généraliser l’utilisation du no-code

Les chiffres de ces dernières années montrent que le besoin de développeurs et de professionnels de l’informatique continuera de croître par rapport aux talents disponibles sur le marché. Dans le même temps, nous assistons à une augmentation de l’utilisation d’outils qui ne nécessitent pas le concept de codage, le marché international des technologies de développement low-code atteignant 47 milliards de dollars d’ici 2025.

Nous pouvons nous attendre à ce que davantage d’entreprises tirent parti du low-code sans code pour rationaliser les processus techniques et responsabiliser leurs employés. Et ainsi, résolvez les problèmes et les problèmes plus rapidement et de manière plus productive. De nouvelles pratiques qui rendent les employés plus efficaces et ont un impact plus durable sur le succès global de l’entreprise.

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