Il y a exactement 55 ans, le 27 janvier 1967, la conquête de l’espace était pour la première fois confrontée à la pire des crises : la perte d’un équipage d’astronautes dans leur vaisseau spatial. Ils n’avaient pas encore quitté la Terre, et techniquement ils n’étaient même pas en mission, puisqu’il s’agissait d’une répétition. Les prisonniers de la capsule Apollo 1 en feu, Gus Grissom, Ed White et Roger Chaffee ont péri vivants avant que quiconque ne puisse les aider.
Coup de chance calendaire : Dix-neuf ans plus tard, le 28 janvier 1986, la navette spatiale Challenger se disloque de l’explosion de son réservoir externe après soixante-treize secondes de vol. Son équipage de sept astronautes, dont l’enseignante Christa McAuliffe, a d’abord survécu à l’explosion, avant de mourir lorsque sa cabine pressurisée a heurté la surface de l’océan et est restée intacte après une chute de 20 kilomètres.
Comme si cela ne suffisait pas, dix-sept ans plus tard, le 1er février 2003, la navette spatiale Columbia se désintégrait à 60 kilomètres au-dessus du Texas, lors de sa rentrée dans l’atmosphère au terme d’une mission de deux jours et semaines. Il avait sept astronautes à bord, dont le premier Israélien dans l’espace, Ilan Ramon. Les anniversaires des trois plus grands drames de l’histoire spatiale américaine se déroulent en moins de cinq jours calendaires. Ces jours-ci, donc, la NASA a une série de célébrations et la période est propice à la réflexion sur la gestion des risques.
Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement
Les carences de l’administration pointées du doigt
Au plus fort de la guerre froide, la mort de trois héros américains dans la course à la Lune avec l’Union soviétique a ébranlé le programme Apollo, mais cela ne l’a pas arrêté. Dans le récit de l’épopée lunaire américaine, son sacrifice est la dernière épreuve qui, une fois surmontée, ouvre la voie à l’apogée que constitue l’accélération de l’alunissage d’Apollo 8 à Apollo 11. En 1970, Apollo 13 se souviendra que la danger Il est toujours présent, mais il consacrera le triomphe de l’esprit humain par une fin heureuse, les trois membres d’équipage revenant sur Terre sains et saufs.
Dénuée de toute aura épique dans une Amérique post-Vietnam, la catastrophe du Challenger a pointé les carences d’une administration tentaculaire avec une dilution des responsabilités, dont la main droite ne savait pas ce que faisait la main gauche. Le lancement, hors des limites de température autorisées, a été imposé par des pressions politiques et économiques, puisque la navette était également un lanceur commercial à l’époque. Il fallait tenir le rythme, avec une architecture insuffisante. Par la suite, la NASA a finalement créé un Bureau de la sécurité, de la fiabilité et de la qualité soi-disant indépendant. La commission d’enquête sur les accidents de Columbia, dans une Amérique encore sous le choc du 11 septembre, a montré qu’une telle indépendance n’existait pas.
Alors qu’Apollo 1 avait renforcé le programme Apollo, Challenger a mis fin à la perspective d’un accès de routine à l’espace et à la carrière commerciale de la navette. Columbia a précipité sa retraite, effective en 2011.
La Lune et Mars en vue
Dix-neuf ans plus tard, l’accès commercial à l’espace est une réalité et deux lanceurs géants seraient prêts à voler, avec la Lune (et Mars) en ligne de mire. Surtout, pour certains acteurs modernes, comme Elon Musk, l’aversion au risque est vécue comme un défaut. Le patron de SpaceX s’est souvent plaint des contrôles imposés par des entités gouvernementales avant de lui confier des missions stratégiques, notamment la NASA pour assurer la sécurité de la capsule commerciale Crew Dragon avant qu’elle ne puisse transporter ses astronautes. Le milliardaire n’a pas hésité à poursuivre l’US Air Force en justice pour accélérer la certification de ses lanceurs. Avec succès.
Aujourd’hui, Elon Musk se promène en attendant le feu vert de la Federal Aviation Administration (FAA) pour sa navette Starship et son lanceur Super Heavy. Problème : Le rapport sur l’impact environnemental de ces activités – et notamment les risques qu’elles représentent – a été largement critiqué pour ses lacunes. La FAA a reporté sa décision au 28 février et pourrait soit ordonner une enquête fédérale, soit imposer des changements. Cela retarderait le premier vol pendant des mois, voire des années.
L’application L’Express
Pour suivre l’analyse et le décryptage où que vous soyez
Téléchargez l’application
Pendant ce temps, à Cap Canaveral, le premier lanceur lunaire SLS de la NASA, après d’importants retards liés notamment à des contrôles de qualité et de fiabilité, sera déplacé vers son pas de tir en février pour un lancement (inhabité) en mars ou avril. . Bien sûr, avec de la chance.
Des avis
Chronique
journal d’un libéral
Chronique
Chronique
Script PHP, Elementor Pro Weadown, Thème WordPress, Fs Poster Plugin annulé, Journal – Thème WordPress News & WooCommerce, Wordfence Premium annulé, Dokan Pro annulé, Plugins, Elementor Pro Weadown, Astra Pro annulé, Addons Premium pour Elementor, Yoast annulé, Flatsome Annulé, Annonce de produit personnalisé Woocommerce, Wpml annulé, Thème Woodmart annulé, Cartes-cadeaux PW WooCommerce Pro annulé, Avada 7.4 annulé, Journal 11.2, Jannah annulé, Jnews 8.1.0 annulé, WP Reset Pro, Thème Woodmart annulé, Conseil aux entreprises annulé, Classement Math Seo Pro Weadown, Slider Revolution Nulled, Consulting 6.1.4 Nulled, WeaPlay, Nulledfire
Grand fan de mangas et d’animes, je n’aime bien écrire qu’à propos de ses sujets, c’est pour ca que j’écris pour 5 minutes d’actus. Au quotidien de décortique, donne mes avis sur les différents épisodes et chapitres des mangas que j’aime lire.