- Un drame britannique à petite échelle basé sur une pièce de théâtre de Bea Roberts
- L’histoire se concentre sur deux personnages principaux
- Les scènes initiales établissent une amitié affectueuse entre un fermier laitier et un vétérinaire local
- L’épidémie de fièvre aphteuse met en péril l’élevage du fermier
- Les conséquences de l’agriculture industrielle et du tourisme sur l’économie rurale
- Le film échoue à s’affranchir de ses origines théâtrales
- Le scénario aborde seulement brièvement les enjeux sociaux et politiques
- La musique et la photographie sont décevantes
L’histoire d' »And Then Come the Nightjars »
Ce drame britannique à petite échelle est basé sur une pièce de théâtre de Bea Roberts. L’histoire tourne principalement autour de deux personnages qui sont suivis sur plusieurs années. Les premières scènes, qui se déroulent en 2001, établissent l’amitié affectueuse entre Michael, un fermier laitier de Devon récemment veuf, et Jeff, un vétérinaire local plus jeune ayant des problèmes d’alcool.
Les conséquences de l’épidémie de fièvre aphteuse
Lorsque l’épidémie de fièvre aphteuse atteint leur région, Jeff est contraint d’abattre tout le troupeau de Michael selon les directives du gouvernement. Michael tente de résister avec un fusil non chargé et quelques jurons ciblés envers les agents ministériels qui accompagnent Jeff, mais les forces du changement sont implacables. Au fil des années, l’agriculture elle-même est menacée dans une économie rurale de plus en plus axée sur l’accueil des visiteurs fortunés qui veulent capturer des couchers de soleil sur Instagram plutôt que de savoir d’où proviennent leur viande et leur lait.
Les défauts de la réalisation
Malheureusement, la réalisation de Paul Robinson ainsi que les performances de Fielder et Hastings ne parviennent pas à libérer le film de ses origines théâtrales, bien que le concept central soit plutôt captivant. Les changements sociologiques progressifs qui se sont produits dans la campagne britannique au cours des 20 dernières années constituent un terreau fertile pour un traitement dramatique. Cependant, le scénario de Roberts n’aborde que superficiellement les problématiques, avec des coups de pinceau larges. Il existe de nombreux problèmes qui auraient pu affecter des personnages comme Michael et Jeff, tels que les conséquences du Brexit ou la résistance à l’interdiction de la chasse à courre.
Les enjeux personnels des personnages
Malheureusement, le film se concentre sur des problèmes plus quotidiens et de plus petite envergure, tels que la solitude profonde de Michael et la déliquescence du mariage de Jeff, bien que la restriction auto-imposée à deux personnages parlants limite l’exploration de ces arcs narratifs en profondeur. En fin de compte, la musique sentimentale et la photographie embelli – tout semble se passer à l’heure magique – se révèlent plus irritantes qu’enhancer. Même le titre maladroit à syllabes monotones apparaît comme agaçant et prétentieux.
Sortie du film et conclusion
« And Then Come the Nightjars » sortira le 1er septembre dans les cinémas britanniques.