L’Union africaine (UA) semble avoir laissé la porte ouverte à une intervention militaire d’un bloc politique d’Afrique de l’Ouest pour rétablir la démocratie au Niger, selon la radio d’État algérienne qui a annoncé avoir refusé une demande française de survol de son espace aérien pour une opération militaire. Le service de défense conjoint de la France a toutefois nié avoir fait une telle demande à l’Algérie pour utiliser son espace aérien pour une opération militaire au Niger.

L’UA a émis une déclaration « fortement » opposée à toute action militaire de pays extérieurs au continent, mais a adopté une position plus ambiguë quant à une intervention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui a déclaré être prête à envoyer des troupes au Niger si les efforts diplomatiques pour rétablir la démocratie échouent.

Voici les points importants de l’article :
– L’UA a laissé la porte ouverte à une intervention militaire de la CEDEAO pour rétablir la démocratie au Niger.
– La France nie avoir fait une demande à l’Algérie pour utiliser son espace aérien.
– L’UA s’oppose fermement à toute intervention militaire de pays extérieurs au continent.
– La CEDEAO est prête à envoyer des troupes au Niger en cas d’échec des efforts diplomatiques.
– L’UA suspend le Niger de toutes ses activités et appelle les leaders du coup d’État à libérer le président élu et à retourner dans leurs casernes.
– L’UA demande à ses États membres et à la communauté internationale de s’abstenir de toute action qui pourrait légitimer la junte nigérienne.
– La CEDEAO rejette un calendrier de trois ans proposé par le chef de la junte nigérienne et demande le rétablissement de l’ordre constitutionnel le plus rapidement possible.
– Le président de la junte accuse la CEDEAO de préparer une attaque contre le Niger en collaboration avec une armée étrangère.
– L’Algérie refuse une demande française de survol de son espace aérien pour une opération militaire au Niger.
– L’Algérie craint des répercussions telles qu’un afflux de réfugiés sur son territoire.

L’article souligne également les craintes de l’Algérie quant à une intervention militaire qui pourrait aggraver la situation au Niger et dans la région du Sahel.