Un conducteur de scooter électrique à Paris a été tué après être entré en collision avec un camion, quelques jours avant que la maire, Anne Hidalgo, décide d’interdire ou non les flottes de location de scooters électriques.

L’adjoint au maire, Emmanuel Grégoire, a déclaré jeudi à l’AFP que pendant qu’ils discutaient encore du problème, Hidalgo penchait pour une interdiction qui ferait de Paris l’une des rares grandes villes à appliquer une telle interdiction.

Les accidents ont augmenté à mesure que la popularité des flottes flottantes – où les scooters peuvent être laissés ou récupérés n’importe où – a grimpé en flèche, avec 22 décès à Paris l’année dernière, contre sept en 2020.

Les critiques disent que les usagers des appareils, présentés comme une alternative non polluante aux voitures ou aux transports en commun bondés, ne montrent qu’un respect superficiel du code de la route, défiant les interdictions de rouler sur les trottoirs. D’autres plaintes concernaient le stationnement inconsidéré et les scooters abandonnés dans les parcs ou jetés dans la Seine.

Paris a sévi il y a quelques années en limitant le nombre d’opérateurs à seulement trois – Dott, Lime et Tier – et le nombre total de scooters à 15 000. En septembre, cependant, les responsables ont donné aux entreprises un mois pour proposer des mesures visant à limiter la conduite imprudente et autres «abus» ou risquer de perdre leurs licences.