Elon Musk [alors] Le PDG de Tesla a menti et ses mensonges coûtent des millions de dollars aux gensinitiée par Nicholas Porrit, l’avocat des demandeurs, les investisseurs se sont regroupés dans un recours collectif.

Le 10 août 2018, ils ont porté plainte contre le chef d’entreprise pour manipulé artificiellement le cours de l’action de Tesla pour des investisseurs complètement en faillite qui parient sur la chute du parcours.

Le procès pour fraude a débuté mardi à San Francisco avec un jury de neuf membres et devrait durer trois semaines. Elon Musk lui-même devrait prendre la parole, peut-être dès vendredi.

Il est entré dans un état de stupeur le 7 août 2018 en disant qu’il voulait retirer son groupe de la bourse en payant 420 $ par action, puis que le financement était sûr. Quelques jours plus tard, il indiquait être en pourparlers, notamment, avec le fonds souverain saoudien.

Alex Spiro, l’avocat d’Elon Musk.

Photo : Getty Images/Justin Sullivan

Selon la défense, Elon Musk avait bien l’intention de retirer Tesla de la Bourse et n’avait aucun doute sur le financement grâce aux assurances de ce fonds. L’avocat du milliardaire Alexander Spiro admet que son client a écrit le tweet hâtivement après qu’un article du Financial Times a révélé qu’un fonds saoudien avait pris une participation dans Tesla.

Le choix des mots a été imprudentmais ce n’est pas une arnaqueinsista l’avocat.

Tout au long de ce processus, M. Musk n’a vendu aucune action. Pas un seul dirigeant de Tesla, pas un seul membre du conseil d’administration, n’a vendu une seule action. Dans les cas réels de fraude, les gens […] vouloir en profiter. »

Citation de Alexander Spiro, l’avocat d’Elon Musk

Les actions du constructeur de voitures électriques ont bondi à 386,48 $ après la publication des tweets. Le 16 août, il était tombé à 335,45 $. Ce jour-là, le New York Times publiait une interview d’Elon Musk. qui a confirmé les pires rumeursNicholas Porritt a fait valoir, en particulier, que aucun des membres du conseil n’a lu les tweets composés de sa voiture sur le chemin de l’aéroport et que le prix de 420 $ était une blague..

Aux États-Unis, les chiffres 4 et 20 sont associés à la consommation de cannabis. Lorsque le milliardaire a proposé d’acheter Twitter au printemps dernier, il a choisi 54,20 $ par action.

Je peux vous dire que ce n’était pas une blague pour les investisseursA attaqué Nicholas Porritt.

Deux voitures Tesla, une blanche et une noire, sont garées sur le parking.

Elon Musk est le patron du constructeur Tesla.

Photo : Getty Images/Brandon Bell

Le plaignant principal Glen Littleton a expliqué aux jurés comment la déclaration choquante d’Elon Musk s’était rapprochée détruire tous ses investissements. L’affaire est également importante, selon son avocat, car elle concerne le respect des lois qui régissent les marchés financiers – marchés dont dépendent, entre autres, les fonds de pension et les compagnies d’assurance.

Tesla a rapidement abandonné l’idée du déremboursement. Mais le flic boursier américain, SECcroyant que le patron n’a pas fourni de preuve de son financement, l’a forcé à démissionner de son poste de président du conseil d’administration, à payer une amende de 20 millions de dollars et a ensuite exigé que ses tweets directement liés à l’entreprise Tesla soient pré-approuvés par un avocat compétent.

Elon Musk voit dans ce procès un moyen de revenir sur cette décision de la SEC.dit Josh White, un ancien économiste de l’agence fédérale. Il estime qu’il n’a rien fait de mal et qu’il a le droit de dire ce qu’il veut sur Twitter.

L’intervention des autorités n’a pas freiné son appétit de provocations sur son réseau social préféré, qu’il a racheté en octobre après des mois de péripéties et sous la menace d’un procès. Depuis, ses décisions controversées à la tête de la plateforme suscitent l’indignation presque quotidiennement, au point que la semaine dernière ses avocats ont demandé à un juge californien de déplacer le procès au Texas, craignant que le jury de San Francisco ne soit partial.

La requête a été rejetée, mais les commentaires de jurés potentiels lus au tribunal mardi ont montré à quel point le multimilliardaire est controversé. Certains l’ont décrit comme pionnier à succèsd’autres aiment ça arrogant, imprévisible et parfois irrationnel ou alors doué mais fou.