Jsa comédie dramatique française progresse le long de lignes prévisibles, sentimentales et quelque peu invraisemblables pour la plupart, s’améliore avec un éclair soudain de réalisme, mais devient ensuite horriblement boueuse dans la dernière ligne droite avec un dénouement artificiel et manipulateur. Apparemment, il est basé sur des événements réels qui se sont produits en Suède au milieu des années 1980, mais le produit final pue toujours le script doctoring conçu pour façonner l’histoire dans le genre de papier poncé qui plaît aux fans de commentaires sociaux évidents. cinéma.

Le protagoniste et sauveur blanc de facto Étienne Carboni ( Kad Merad ) est un acteur curmudgeonly, généralement de la variété comique, qui prend un travail d’enseignement du théâtre aux détenus de sexe masculin dans une prison de haute sécurité. Bien sûr, au début, l’équipe hétéroclite de prisonniers qui se présentent en classe veut juste faire des gaffes ou en apprendre davantage sur la comédie stand-up. Pourtant, Étienne y voit des promesses et décide de monter une représentation d’En attendant Godot de Samuel Beckett. La gardienne dure mais juste Ariane (Marina Hands) pense que c’est une grosse demande et qu’ils n’apprendront jamais les lignes, mais bien sûr ils le font et le spectacle continue. Comme le titre en anglais l’annonce joyeusement à l’avance, c’est un succès ! Mais cela ne nous amène qu’à la moitié de la durée, alors les choses deviennent un peu plus intéressantes alors que les prisonniers et Étienne prennent le spectacle sur la route vers divers théâtres régionaux.

Le scénariste-réalisateur Emmanuel Courcol, peut-être sans surprise, a une touche plus libre avec le personnage d’Étienne, mais ses prisonniers fictifs sont tous enfermés dans des cellules stéréotypées. Néanmoins, le casting est en fait assez bon pour sortir de ces limites et apporter de l’ombre à leurs rôles et ils sont tout à fait plausibles en tant qu’amateurs faisant du bien, mais surtout pas. ce bon, travail d’exécution de Godot. Wabinlé Nabié (du précédent film de Courcol Ceasefire) et Sofian Khammes brillent particulièrement en tant que deux condamnés jouant les rôles principaux dans la pièce du film, tout comme le beau Pierre Lottin dans le rôle de Jordan qui joue le rôle difficile de Lucky. Le regretté Beckett a peut-être été amusé par les événements réels qui ont inspiré ce travail, mais on peut se demander à quel point il aurait été ravi de cette interprétation filmée.

The Big Hit sort le 24 juin en salles.