“C’est l’histoire d’un gland qui a réussi” s’amuse Michel Seydoux, lors de notre rencontre dans une brasserie en face de la Maison de la Radio, à quelques jours de la sortie du film “Le Chêne”, dont il est co-scénariste avec Michel Fessler, et coréalisateur avec Laurent Charbonnier. The film, which sorts in the halls of Mercy on February 23, 2022, is a hybrid cinematographic object, between documentary and fiction.

“Le Chêne”, a film sans parole

At the urging of George Perec’s roman “La Vie mode d’emploi”, est mis ici en scène l’histoire d’un immeuble et de ses occupants. A ce détail près que l’immeuble est un chêne de plus deux siècles et que ses locataires sont des mulots au sous-sol (dans les racines), des coléoptères nommés les balanins des glands, un écureuil et une chouette aux étages intermediaires ( les branches et le tronc) et un couple de geais des chênes sous les toits des feuilles. Des passants s’aventurent régulièrement autour de l’arbre: martin-pêcheur, cerfs, sangliers, grenouille, canards, etc.

Sangliers. © 2022 – CAMERA ONE – GAUMONT – WINDS

Tout au long du film, au cours duquel nulle parole n’est prononcée, le spectateur est en immersion totale dans ce biotope, en empathie avec ses acteurs qui interagissent et luttent contre l’adversité. Dès les premières images en effet éclate éclate une violente tempête qui sequeue l’arbre, inonde les racines et les galleries des mulots, rince les geais et becomes veritable deluge pour les insectes. Les seasons succèdent, les lumières varient et bientôt sonne l’heure de la reproduction, qui bouleverse toute la forêt. C’est aussi une pleine period of dangers pour les portées. A serpent grimpe dans l’arbre in the direction of the nids? Et c’est l’effroi chez les geais dont les cris d’alerte mobilisent tous les habitants.

Raconter le chêne comme s’il était a Noah’s tree

The automne is also a period of strong activité lors que les glands que tombent au sol constituent pour tous une veritable corne d’abondance. Il est temps de faire des provisions pour l’hiver et de les dissimuler entre les racines ou sous la mousse. Les glands oubliés became the pousses de chêne au printemps. Chaque saison a ses lumières et ses bruits, ses scènes de vie et de prédation, la más haletante étant celle de la poursuite de l’un des geais par un autor des palombes, que se déroule au rythme d’une “musique symphonique d’ hitchcockian inspiration”, according to the mots of Michel Seydoux. Le vol silencieux d’oies sauvages au-dessus de la forêt blanchie par le gel, le reflet des hérons dans l’étang nimbés par la lumière d’un soir d’été, les lueurs de la pleine lune éclairant la chouette sont autant d ‘images qui émerveillent, émeuvent, enthousiasment le spectateur.

Geais des chenes. © 2022 – CAMERA ONE – GAUMONT – VENTS

Ce film est né de la rencontre, in 2017, by Laurent Charbonnier (“Les Animaux amoureux”, “Le Peuple migrateur”, etc.) and Michel Seydoux (producer among autres of “Soleil trompeur” by Nikita Mikhalkov). Laurent Charbonnier, who described himself as “plutôt naturaliste”, nourrit depuis 2009 l’idee de raconter un chêne comme s’il était a Noah’s tree. Il fait alors ses premiers repérages pour recenser les plus beaux chênes de France. Lorsqu’ils croisent en Sologne, les deux hommes tombent très vite d’accord sur le sujet, mais Michel Seydoux veut en faire un objet de cinéma. Il s’attelle alors à l’écriture d’un scénario avec Michel Fessler.

Au même moment s’effectue le casting. L’arbre d’abord, choisi “à 900 mètres de chez moi, souligne Laurent Charbonnier. Ce n’est peut-être pas le Alain Delon des chênes, mais il est magnifique, notamment par sa situation au bord de l’étang. L’eau lèche les racines et, le soir, le reflet de la lumière dans l’eau éclaire les branches par en-dessous”. Lorsque le tournage commence, l’étang a été vidé, ce qui permettra dans un premier temps d’approcher avec les cameras les racines denudées. L’arbre s’élève sur un domaine privé, dont le propriétaire veut garder l’anonymat, “car il ne veut pas que son chêne devienne une vedette”, says Michel Seydoux. La vie aquatique toute proche enrichit le décor du film et a permits “la visita surprise d’un martin-pêcheur, que n’était pas prevu au scénario”.

Le chêne au début du tournage. © 2022 – CAMERA ONE – GAUMONT – WINDS

For the rest of the casting, the scene will focus on those specific ones, mainly a family of mulots, a couple of geais des chênes, a écureuil et des balanins des glands, ces drôles de charançons “dont on assiste au cycle de vie complet , which lasts between 15 and 30 days, souligne Marc-André Selosse, biologist specializing in botany and mycology at the Museum national d’histoire naturelle (MNHN) in Paris. One was that the larva is métamorphosée in adulte, sa vie consists à grimper à l’arbre, copuler, I will put dans les glands en les perçant à l’aide de leur rostre et mourir”. As a fortnight of other specialists in insects, oiseaux and mammals of the Museum, he scientifique a joué le rôle de conseil auprès des réalisateurs. “Pour les scènes qui montrent les oisillons dans le nid, nous avons travaillé avec les ornithologues pour filmer une dizaine de nids différents avec de jeunes oiseaux pas trop petits pour ne pas les perturber et pas au bord de l’envol pour ne pas le précipiter “, explains Laurent Charbonnier.

Balanine des glandes. © 2022 – CAMERA ONE – GAUMONT – VENTS

The tour lasted 14 months “Alors that a classic film needs 8 to 12 weeks of tour”, indicates Michel Seydoux. “J’ai vécu un an et demi dans un affût installé dans l’arbre à attendre les geais ou dans un affût sur l’eau, Laurent Charbonnier said. In reality, j’ai passed plus de temps avec des jumelles qu’ over the camera”. The family of mulots is as long as she filmed at the aid of endoscopic cameras who allow them to survive in the galleries and among the races. The impressive sequence of poursuite du geai des chênes par l’autour des palombes (a rapace of fauconnerie) a nécessité à elle seule deux semaines de tournage !

Il a fallu ensuite 42 semaines pour monter 350 hours of rush in a film of 1h20, “sans parole pour éviter toute forme d’anthropomorphisme, explains Michel Seydoux. Le travail sur le son a été considérable pour obtain univers sensoriel. Nous avons beaucoup I explored the formidable bibliothèque de sons du Museum, ce qui nous a permis d’utiliser les véritables bruits de la forêt aux différentes saisons. Nous racontons ainsi une histoire inspirarée de faits scientifiquement réels. relation très forte avec cet arbre, qui est devenu comme un membre de la famille”.

Mulots. © 2022 – CAMERA ONE – GAUMONT – VENTS

Le chêne est en effet à la fois le décor et le personanage principal du film. “C’est un gros organisme structurant dans le paysage, souligne Marc-André Selosse. Des centaines de communautés vivent dessus, s’en nourrissent, s’y reproduisent. On y trouve aussi de nombreux symbiotes qui rendent des services à l’arbre Un chêne, par exemple, ne supporte pas le calcium. Pour s’en protéger, il a besoin des champignons qui colonisent ses racines, selon un phénomène appelé mycorhize, dont l’exemple le plus connu est la truffe. Ce sont eux qui Assistent et nourishes the roots. !”

For the scientists of the MNHN, the film is also a formidable educational object. “C’est un puissant levier d’émerveillement qui va permettre d’instruire, s’enthousiasme Guillaume Lecointre, zoologist et systématicien au MNHN. Comme il n’y a pas de commentaire, on peut s’arrêter à la contemplation, mais une fraction du public va chercher à en savoir plus, scientifiquement”. In times that sort out the film, on peut donc find in librairie a beau livre et un livre pour enfants, de même que des guides pédagogiques et des podcasts produits par le Museum. “The space of the class is ideal for emmener les enfants vers la connaissance et comprendre les services mutuels que rendent les espèces: l’écureuil dissémine les glands et le chêne en tant qu’espèce, et en retour le chêne l’abrite et le nourrit”. Cette déclinaison scientifique d’un film émotionnel était un moteur pour Michel Seydoux: “Aujourd’hui, l’écologie politique est culpabilisante. I thought au contraire qu’il faut enseigner en émerveillant. Prenez du plaisir et vous verrez les choses différemment”.

Pour enfants: Le Chêne raconté par François Place, Belin éducation (beau livre documentaire jeunesse), 56 pages, €15.90

Pour adultes : Le Chêne, Jacques Tassin (chercheur en écologie végétale)Belin (Beau livre, richement illustré et aussi riche en informations scientifiques), 226 pages, €29

Pour enseignants : download the educational kit.

Ecouter les podcasts du MNHN sur le chêne et ses compagnons.

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