Un film d’horreur scandinave dans le sous-genre des cabanes dans les bois
Le premier long métrage de Joonas Pajunen et Max Seeck commence dans un territoire plutôt familier. Des années après une tragédie épouvantable où leur père est assassiné à coups de hache et où leur mère disparaît, trois frères et sœurs retournent sur les lieux du crime : leur maison d’enfance nichée au fond d’une forêt mystérieuse.
- Une histoire de trauma et secrets de famille.
- Des images peu mémorables et un style déjà vu.
- Un troisième acte saisissant avec une scène de poursuite surréaliste.
- Une parabole éco-horreur palpitante.
- Une bande-son orchestrale qui sublime les dernières scènes fatales.
Le récit, bien que long et lent au départ, se révèle être une surprise impressionnante dans le troisième acte. Tout comme l’histoire sombre de leur famille a lentement empoisonné l’esprit des frères et sœurs, une force malveillante s’échappe également de chaque branche de la forêt sinistre. Cela aboutit à une séquence de poursuite quasi muette et surréaliste baignée dans une lumière cramoisie. Sans trop en révéler, les allusions antérieures au trauma du passé se transforment en une forme plus concrète de terreur monstrueuse, transformant ce qui aurait pu être un banal film en une parabole éco-horreur palpitante. La partition orchestrale aux accents classiques est un autre détail qui élève encore davantage les dernières scènes fatales. The Knocking est finalement un voyage qui vaut la peine d’être entrepris.
Le film The Knocking sortira le 4 septembre sur les plateformes numériques.