À première vue, oui. Des essais en Islande et en Nouvelle-Zélande ont permis de constater des réductions des niveaux de stress des employés, des améliorations des scores d’équilibre travail-vie personnelle et des augmentations de la productivité. Un essai de 2019 chez Microsoft au Japon a signalé une énorme augmentation de 40 % (mesurée par les ventes par employé au cours de la même période l’année précédente), ainsi que des réductions des absences et de la consommation d’électricité.

Mais il y a plus à cela que d’avoir congé le vendredi. Tout changement doit être soigneusement géré pour augmenter l’efficacité. Par exemple, Microsoft a encouragé le personnel à limiter à 30 minutes les réunions qu’ils ne pouvaient pas éviter. D’autres entreprises ont investi dans des outils pour éliminer les distractions, tels que des écouteurs antibruit et des lumières « ne pas déranger ».

Il y a aussi la question de savoir comment ce cinquième jour est perdu : les salaires seront-ils réduits ? la durée des journées de travail augmentera-t-elle? Qu’en est-il des secteurs qui fonctionnent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, comme la santé ? Ou des personnes en contrat zéro heure ?

La meilleure option – pour l’instant – semble être de permettre aux gens de travailler le moins d’heures possible pour remplir leurs obligations et gagner un salaire décent. Les semaines de quatre jours peuvent le permettre pour certains. Un revenu de base universel permettrait peut-être plus.

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