Le Festival de Cannes 2021 a été marqué par de nombreux films captivants et émouvants. Parmi eux, on retrouve l’histoire de la lutte de fermiers qui essayent de joindre les deux bouts face à la dure réalité du monde dans le film primé de Carla Simón, Alcarràs. Également présenté au festival, Till raconte le tragique sort d’Emmett Till, un adolescent noir lynché en 1955 dans le Mississippi pour avoir sifflé une femme blanche, et la lutte de sa mère pour obtenir justice.

Empire of Light, le dernier film de Sam Mendes, est une lettre d’amour au cinéma, mettant en vedette Olivia Colman en tant que gérante de cinéma de Margate dans les années 80. Le réalisateur Mark Jenkin, responsable de Bait, nous livre Enys Men, un film poétique et effrayant à propos d’une femme isolée perdue dans son propre esprit.

Dans Tár, le réalisateur Todd Field raconte l’histoire d’une chef d’orchestre interprétée par Cate Blanchett qui sombre dans la folie. All the Beauty and the Bloodshed, un documentaire de Laura Poitras, suit Nan Goldin, une artiste qui est devenue accro au médicament OxyContin et qui proteste contre les riches mécènes d’art qui ont profité de sa vente.

Le dernier film de Steven Spielberg, Les Fabelmans, est une histoire semi-autobiographique des années 50 sur un enfant passionné de cinéma qui examine brillamment comment nous éditons nos propres histoires de vie.

Saint Omer, une fiction de Alice Diop, est basée sur l’affaire vraie d’une immigrée sénégalaise accusée en cour française d’avoir assassiné sa fille de 15 mois. Marcel the Shell With Shoes On est un film en stop-motion sur une petite coquille qui parle et qui cherche sa famille, drôle et envoûtant.

Documentaire sur la ville de Gort en Galway, qui abrite le plus grand pourcentage de migrants en Irlande, Town of Strangers est une expérience invigorante et rafraîchissante grâce à sa compassion et à son intérêt pour d’autres cultures.

Dans Nostalgia, un drame sur les gangsters napolitains de Mario Martone, la nostalgie est mise à l’épreuve alors qu’un personnage remet en question l’importance du passé. Florian Zeller revient avec son film Le Fils, mettant en vedette Hugh Jackman qui interprète un avocat divorcé qui accepte de s’occuper de son enfant en difficulté. Creature, une création de la danse d’Akram Khan pour le ballet de l’English National Ballet, est fascinante et étrange.

Joyland, un subtil drame trans du Pakistan, explore les identités sociales et sexuelles instables d’un veuf et de ses enfants avec délicatesse et tendresse. Close, le deuxième long-métrage de Lukas Dhont, réalisateur de Girl, raconte la triste et perturbante histoire de la fin d’une amitié intense entre deux adolescents de 13 ans.

Pearl, le film d’horreur pandémique de Mia Goth et Ti West, prélude brillant à leur précédente collaboration X, est terriblement captivant. Les Bêtes, le drame tragique de Rodrigo Sorogoyen sur les nouveaux arrivants de la classe moyenne dans un village isolé de l' »ouest sauvage » de l’Espagne, est à la fois une pièce de théâtre réaliste et un film d’horreur rural.

1976, le premier long-métrage de l’acteur et réalisateur Manuela Martelli, suit une femme riche qui s’intègre à la résistance anti-Pinochet au Chili. Enfin, Law of Tehran, un thriller style Michael Mann, suit un policier moralement ambigu qui fait face à un puissant baron de la drogue.

Le film d’animation Blind Willow, Sleeping Woman est une adaptation de contes surréalistes de Haruki Murakami qui tournent autour d’un tremblement de terre à Tokyo et d’une constellation de personnages essayant de sauver la ville. The Night of the 12th, une version troublante d’un véritable cas de meurtre, hante les officiers de police français qui ne peuvent le résoudre.