REPORTAGE – « Je vais parler de vous au président », Brigitte Macron émue par le courage des enfants malades – Gala › Geeky News

Brigitte Macron est en admiration devant les répliques de Lucien, ainsi que sa pugnacité. Issu de l’académie de Besançon, la ville où il habite, cet enfant gravement malade peut, grâce à un robot connecté, interagir avec la Première Dame. La scène se passe à l’école Jules Ferry, qu’il visite, le 3 décembre, à Ormesson-sur-Marne, dans le Val-de-Marne. «                                                                                                                                                                                                                                                                                ? Je vais parler de toi au président », lui dit Brigitte Macron. Il avait juste quelques minutes auparavant pour discuter avec Ambre, présente à travers un robot, et avec ses collègues du CM2, impressionnés par la visite de la Première dame et du ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports Jean-Michel Blanquer dans son établissement.

« Il y a quelques années, Marc Lavoine et Raymond Domenech m’ont parlé du dispositif cartable connecté pour les enfants malades ou hospitalisés », a expliqué Brigitte Macron. J’ai cru que c’étais cool. Et je les ai mis en contact avec Jean-Michel Blanquer, qui a tout de suite dit qu’il fallait étendre ce type de dispositif ». Présent à Ormesson-sur-Marne ce matin-là, le ministre de l’Éducation nationale a annoncé que 4000 systèmes robotiques fabriqués en France seraient financés pour permettre à ces élèves, prévenus par des maladies, « d’être téléprésentés et d' »interagir avec leurs camarades ». Une mère m’a dit que le moment préféré de son fils était la récré », lui a confié Brigitte Macron. Son professeur demande en effet à certains élèves de rester en classe pour discuter avec lui, pendant ce temps de récréation… »

« De vrais combattants » pour Brigitte Macron

La Première dame se dit aussi impressionnée par ces enfants qu’elle rencontre dans les hôpitaux, « de vrais combattants », glisse-t-elle. Ce sont souvent eux qui réconfortent leurs parents et même les médecins. Ils ont une valeur folle et n’ont qu’une envie : se dire qu’ils sont vivants. Mais sa vie est aussi de sa classe. « « Le lien avec l’école doit être maintenu à tout prix », ajoute Jean-Michel Blanquer, « et cette interaction change aussi le regard des autres élèves sur la maladie et le handicap. « 

Zoé, 16 ans, désormais en rémission, est venue témoigner sur la validité de l’appareil. Brigitte Macron lui en avait parlé lors d’une visite à l’Institut Gustave Roussy il y a quelques années. « J’ai pu l’utiliser à l’hôpital et à la maison », a confirmé la lycéenne studieuse, ravie de ses retrouvailles avec la Première Dame. Elle prépare son bac français, comme Aïssata avec qui Brigitte Macron a également échangé via un robot. « Je l’ai un peu échauffée sur cet examen et elle m’a dit : ‘D’accord, je vais voir l’Elysée avec toi' », continue de rire l’ancien professeur de latin-français. Toujours jubilatoire de retrouver l’ambiance d’une école. Enseignant un jour, toujours enseignant.

Crédits photos : ISA HARSIN / SIPA