Pour Elon Musk, le réchauffement climatique n'est pas le principal problème de la planète › Geeky News - 1

Bien qu’Elon Musk ait de nombreux détracteurs, tout le monde s’accorde à dire que le milliardaire sud-africain considère l’environnement comme une question d’honneur. Ce dernier a également co-fondé Tesla dans le but d’aider à construire un monde durable. Cependant, pour lui, la question climatique n’est pas la question la plus importante, et les pays occidentaux se concentrent sur les mauvaises priorités.

Musk dit que le réchauffement climatique n’est pas une priorité

En effet, si l’on remonte à 2006, Elon Musk expliquait que l’objectif premier de Tesla était « d’aider à accélérer la transition d’une économie basée sur l’exploitation minière et les énergies fossiles vers une économie basée sur l’énergie solaire », mais cette dernière n’est pas « une solution exceptionnellement solide ». ” Il a également écrit dans le même article que la feuille de route de son entreprise était une sorte de « guide pour transformer les transports et sauver la planète de la pollution ».

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Le problème climatique n’est pas le risque le plus important qui exerce une pression sur notre planète et sur l’humanité. Le milliardaire estime qu’il existe un problème plus pressant : le déclin de la population mondiale. Une question qui concerne surtout les pays de l’hémisphère nord, ainsi que la Chine, comme il l’a tweeté le 26 août :

L’effondrement de la population dû aux faibles taux de natalité pose un plus grand risque pour la civilisation que le réchauffement climatique.

Cependant, malgré le fait que les pays occidentaux produisent l’essentiel de la richesse de la planète, Elon Musk estime que le problème du réchauffement climatique reste un enjeu important et clé pour la Terre. Il ne reste plus qu’à redéfinir nos priorités sans supprimer les priorités démographiques, qui devraient figurer en tête de liste.

Question réelle

Déclaration du milliardaire suite aux données récentes sur les tendances démographiques mondiales. Mais ce n’est pas la première fois que Musk aborde le sujet. Il a déjà tiré la sonnette d’alarme lorsque l’on a appris le dépeuplement de pays asiatiques comme le Japon, la Corée du Sud, la Chine, Hong Kong ou encore l’Italie et les États-Unis.

Il faut dire que l’on apprenait récemment que le taux de fécondité des femmes sud-coréennes était de 0,81 en 2021, contre 0,84 en 2020. Un chiffre extrêmement faible si l’on se réfère aux données enregistrées depuis les années 1970.

Si l’on regarde les données partagées par les Nations Unies, on atteindra 8 milliards de personnes sur Terre d’ici la fin de l’année et 10,5 milliards d’ici 2080, l’organisation indique que le taux de fécondité de 2,3 enfants par femme enregistré en 1950 va chuter à 2.1. en 2050. Une tendance qui, selon les économistes de HSBC, va continuer à se dégrader du fait d’une meilleure intégration des femmes sur le marché du travail et de l’accès aux contraceptifs.

Ajoutez à cela le taux de mortalité, qui augmentera dans les années à venir. Les experts estiment que les courbes de décès et de natalité pourraient se croiser au cours des années 2080 et 2090, ce qui signifie que la population pourrait diminuer de moitié en 80 ans et qu’il ne nous restera plus que 4 milliards d’habitants sur Terre, ici en 2100.

Une question qui se pose et devient de plus en plus d’actualité après un été marqué par la chaleur et les incendies qui ont englouti la planète…