De longues files d’attente se sont poursuivies dans les stations-service françaises et certaines pompes se sont asséchées alors que les automobilistes se sont précipités pour faire le plein avant que le gouvernement français ne réduise ses remises sur le carburant subventionnées par l’État.

A partir du 16 novembre, le gouvernement va limiter son rabais sur le prix de l’essence et du diesel, mis en place depuis avril pour aider les conducteurs à faire face aux coûts élevés du carburant.

La France affirme qu’elle a été le pays le plus généreux d’Europe en aidant les gens à faire face à la crise du coût de la vie, en plafonnant les augmentations des prix du gaz et de l’électricité et en offrant une remise sur le carburant parrainée par le gouvernement, qui a coûté à l’État plus de 7 milliards d’euros (6,1 milliards de livres sterling). ). Mais les ministres ont déclaré que les réductions pour les automobilistes devaient progressivement être supprimées.

Le ministre délégué aux transports, Clément Beaune, a déclaré à la radio Europe 1 : « Il y a eu une grosse ristourne… Je vous rappelle qu’aucun autre pays européen n’a fait ça. On a toujours dit qu’il fallait qu’elle s’arrête progressivement d’ici la fin de l’année… La ristourne carburant était une manœuvre du contribuable pour éviter que l’essence ne devienne trop chère. Il fallait y mettre fin progressivement car on ne peut pas vivre en permanence avec une ristourne financée par le contribuable.

Le montant de la remise a varié depuis sa mise en place en avril. Depuis septembre, toute personne faisant le plein dans une station-service avait droit à une remise de 30 centimes pour chaque euro dépensé. La société énergétique française TotalEnergies avait également proposé sa propre remise de 20 centimes par euro.

Mais à partir du 16 novembre, tant la remise financée par l’État que la remise TotalEnergies seront réduites à 10 centimes. Le 1er janvier, le remboursement de l’État prendra fin complètement et le gouvernement a plutôt promis d’apporter une aide ciblée aux familles à faible revenu qui doivent utiliser leur voiture pour travailler. Mais les ministres n’ont pas encore précisé comment cela fonctionnerait.

L’AFP a rapporté qu’environ 20% des stations-service en France manquaient d’essence ou de diesel, atteignant plus de 50% dans certaines régions comme le Puy-de-Dôme, et avec une forte demande dans la région parisienne.

En France, où de nombreux habitants des zones rurales et suburbaines dépendent de leur voiture, le prix du carburant est une question politique sensible. En novembre 2018, le gilets jaunes Un mouvement de protestation anti-gouvernemental a commencé en réaction à une augmentation prévue des taxes sur le diesel et l’essence qui, selon le président Emmanuel Macron, contribuerait à la transition du pays vers l’énergie verte. La hausse de la taxe sur les carburants a ensuite été abandonnée.