Les services de secours de la chaîne britannique ont été accusés d’avoir abandonné 38 personnes en détresse dans un canot dans les eaux britanniques, mettant leur vie en grave danger.

Les garde-côtes français du syndicat Solidaires Douanes affirment que les services britanniques leur ont dit qu’ils allaient lancer un effort de sauvetage, mais qu’ils ne l’ont pas fait, leur permettant de retourner dans la partie française de la Manche.

L’incident s’est produit le 2 janvier, selon le syndicat, le canot atteignant la partie britannique de la Manche vers 17h30, heure française. Il était surveillé dans la Manche par le bateau des garde-côtes français Kermorvan. Peu de temps après être entré dans les eaux britanniques, le moteur du canot est tombé en panne et il a commencé à dériver.

Le syndicat des garde-côtes français, dont certains étaient sur le Kermorvan cette nuit-là, a lancé une déclaration condamnant les autorités britanniques pour ne pas avoir secouru le canot après s’être préalablement engagées auprès des garde-côtes français à le faire. Des sources syndicales ont déclaré au Guardian qu’elles n’avaient jamais rencontré une telle situation.

Rémi Vandeplanque, un garde-côte français impliqué dans l’opération de sauvetage, s’exprimant au nom du syndicat, a déclaré que la situation était sans précédent pour lui.

Il a déclaré: «Quand nous avons commencé à les suivre, ils étaient dans les eaux françaises, puis nous les avons suivis dans les eaux britanniques. C’étaient les Border Force, les garde-côtes britanniques. Nous leur avons parlé sur la radio VHS. Ils ont dit OK, ils sauveraient les gens sur le canot.

Il a ajouté que le canot est revenu dans les eaux françaises et que les personnes à bord ont tenté de retourner dans les eaux britanniques, mais ont eu des difficultés en raison des courants, du vent et des pannes de GPS sur leurs téléphones.

« Vers 21h [French time) the people on the dinghy were exhausted and afraid and frozen. We took them onboard and gave them blankets, food and hot drinks. Everyone survived. The UK didn’t push them back but let them drift,” he said.

According to Ministry of Defence data one small boat containing 44 people arrived in the UK on 2 January. On 3 January, there were no recorded small boat crossings.

French coastguards representing their union said British officials gave an undertaking to rescue the dinghy but never turned up. The dinghy drifted back into French waters where those onboard were rescued by the French coastguard and taken back to Calais.

According to the statement posted by Solidaires Douanes: “British coastguards abandoned 38 people who were trying to reach the UK.”.

It adds the incident was “a tragedy that was narrowly avoided” and says French coastguards were told by the Border Force Typhoon vessel it had no space to pick people up. However, they said would ensure the safety of the boat and that another rescue boat was on its way.

« L’aide n’est jamais arrivée », selon le communiqué.

Angèle Vettorello, volontaire de l’ONG française Utopia 56, qui travaille dans le nord de la France, patrouillait la côte cette nuit-là lorsque les 38 personnes secourues par les garde-côtes français ont atteint le rivage français.

Elle a déclaré : « Les personnes secourues du canot portaient des vêtements très mouillés. Ils nous ont dit qu’ils avaient vu sur le GPS de leurs téléphones qu’ils avaient traversé les eaux britanniques. Quelques minutes après avoir traversé les eaux britanniques, leur moteur est tombé en panne. Arrivés à Calais vers 23 heures (heure française), ils ont été laissés à la rue. L’un des passagers a été hospitalisé en hypothermie.

Un porte-parole du ministère de la Défense a déclaré: « Nous ne commentons pas les questions opérationnelles de routine liées à notre réponse aux traversées de petits bateaux dans la Manche. »