Scrapper, la comédie dramatique de Charlotte Regan, a été décrite par un critique comme une rencontre entre Ken Loach et Wes Anderson. Des araignées qui parlent apparaissent soudainement à l’écran ; de petits interludes mockumentaires permettent aux personnages de dire à la caméra ce qu’ils pensent vraiment. « Cela vient de la recherche du plaisir », explique Regan. « Beaucoup de cinéma de classe ouvrière que j’ai regardé étant jeune était si triste. Un traumatisme sans fin. Les personnages avaient le droit à un seul moment de bonheur dans tout le film, en regardant un coucher de soleil sur leur balcon. C’est comme ça : « Comme c’est agréable pour ces gens de classe ouvrière de regarder un coucher de soleil sur leur balcon. » Vous comprenez ce que je veux dire ? » Puis retour à leur petite vie misérable ? « Ouais. Une pile de factures qui s’accumulent sur le pas de la porte, et tout ça. » Elle ne dit pas pour autant qu’elle est contre ces films, précise Regan. « Ils sont formidables, et ils ont leur place dans le monde. Je ne veux juste pas les faire. J’aime les films joyeux. Mes expériences de cinéma préférées sont celles où je sors en me sentant plus heureux que quand je suis entrée. Je ne veux pas aller au cinéma, dépenser 20 livres un vendredi et être déprimée. » Être malheureuse n’a pas été son expérience en grandissant. Elle a passé une partie de son enfance à vivre avec sa grand-mère dans un quartier d’Islington, au nord de Londres. « C’était mon endroit préféré au monde. J’ai encore soif de ce sentiment maintenant. Tout le monde vivait sur le même bloc, alors vous aviez 20 amis à votre disposition quand vous le souhaitiez. Vous frappiez simplement à la porte. Toutes les mamies sirotaient leur thé sur leurs balcons en regardant les enfants. C’était un endroit si sûr, un endroit plein d’amour, où tout le monde veillait les uns sur les autres. » En tant qu’enfant, elle avait l’impression d’avoir la meilleure vie qui soit. « On ne grandit pas en se disant : « Oh, j’ai moins que quelqu’un d’autre. » C’est maintenant seulement que je rencontre tant de gens de la classe moyenne dans le cinéma que je me dis : « Oh, mon enfance était différente de la tienne. » Faire un film sur des enfants de 12 ans lui a permis de garder un esprit ensoleillé, dit-elle. Scrapper est un film qui vous garantit un sourire. C’est l’histoire d’une jeune fille de 12 ans, douce et bavarde, nommée Georgie (la débutante Lola Campbell), dont la mère est récemment décédée. Georgie vit maintenant seule dans leur logement social et fait du bon travail pour entretenir les apparences, ayant convaincu les travailleurs sociaux qu’un oncle s’occupe d’elle. Puis il y a un coup à la porte. C’est son père, Jason (Harris Dickinson), un garçon-homme de 30 ans, qui a presque certainement moins de maturité émotionnelle que sa fille. […]
Points importants de l’article :
– Scrapper, la comédie dramatique de Charlotte Regan, est décrite comme une rencontre entre Ken Loach et Wes Anderson.
– La réalisatrice se dit inspirée par la recherche du plaisir et n’aime pas les films de classe ouvrière tristes.
– Elle décrit son enfance comme un moment de bonheur et de sécurité sur un domaine à Islington.
– Scrapper raconte l’histoire d’une jeune fille de 12 ans, Georgie, qui vit seule après le décès de sa mère.
– Charlotte Regan a commencé à faire des vidéos de musique à l’âge de 15 ans et a rencontré des célébrités en tant que paparazzi.
– Elle a fait des vidéos musicales pour des groupes comme Mumford & Sons et Stereophonics.
– Le film Scrapper est une histoire personnelle pour la réalisatrice.
– La jeune actrice Lola Campbell a été choisie pour jouer Georgie après un long processus de casting.
– Charlotte Regan ressent parfois un syndrome de l’imposteur dans l’industrie du cinéma.
– Le film vise à mettre un sourire sur le visage du public.