Au courant13 novembre 2021, 21h09

Lors de la COP26 à Glasgow, l’adoption définitive d’un texte est intervenue après des changements de dernière minute apportés par la Chine et l’Inde sur les énergies fossiles.

Le président britannique de la COP26 peut respirer : un accord est tombé.

REUTERS

Les 200 pays de la COP26 ont adopté, samedi, un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique, sans veiller à le contenir à 1,5°C, ni répondre aux demandes d’aide des pays pauvres. Baptisé « Pacte de Glasgow sur le climat », le texte a été adopté après deux semaines de négociations épuisantes, avec un coup de marteau du président britannique de la Conférence mondiale sur le climat, Alok Sharma.

« C’est une insulte aux millions de personnes dont la vie est dévastée par la crise climatique… »

Teresa Anderson, de l’ONG internationale ActionAid

Témoin de la difficulté à parvenir à cet accord, le président de la COP26 s’est dit, la voix émue et les larmes aux yeux, « profondément regrettable » pour les changements de dernière minute introduits sur la question des énergies fossiles, à la demande de la Chine. et l’Inde. Auparavant, il avait estimé que l’accord marquait le début d’une « décennie d’ambition croissante » sur le climat.

« Circonstances nationales particulières »

Au point critique des températures limites, alors que la planète est, selon l’ONU, sur une trajectoire de réchauffement « catastrophique » de 2,7°C par rapport à l’ère préindustrielle, le texte appelle les États membres à augmenter davantage leurs engagements de réduction. régulièrement comme le prévoit l’Accord de Paris, à partir de 2022. Mais avec la possibilité d’ajustements en raison de « circonstances nationales particulières », un point qui a attiré les critiques des ONG sur les véritables ambitions du texte.

De plus, le compromis trouvé n’assure pas le respect des objectifs de l’Accord de Paris, limitant le réchauffement à « bien en dessous » de 2°C et, si possible, de 1,5°C. objectif de voir Glasgow « garder 1,5 en vie ». Les experts avertissent régulièrement que « chaque dixième de degré compte », alors que les catastrophes liées au changement climatique se multiplient déjà : inondations, sécheresses ou canicules, avec leurs dégâts et leurs victimes qui en découlent.

« C’est mou, faible et l’objectif de 1,5 °C est à peine vivant, mais il y a un signe que l’âge du carbone est terminé. Et c’est important », a déclaré Jennifer Morgan, directrice de Greenpeace International.

La Chine et l’Inde ouvrent la voie

Le texte contient également une mention, inédite à ce niveau, des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique et qui ne sont même pas mentionnées dans l’Accord de Paris. La formulation a été atténuée au fil des versions et jusqu’à la dernière minute avant adoption en plénière, sur l’insistance de la Chine et de l’Inde notamment. La version finale appelle à « intensifier les efforts pour réduire le carbone sans systèmes de capture du CO2 et éliminer progressivement les subventions inefficaces aux combustibles fossiles ». Une « pilule amère à avaler », mais acceptée « pour le bien commun », a déploré le représentant du Liechtenstein.

Après un échec lors des deux dernières COP, il est également parvenu à finaliser les règles d’utilisation de l’Accord de Paris, notamment sur le fonctionnement des marchés du carbone censés contribuer à réduire les émissions.

Pays pauvres pauvres

La question explosive de l’aide aux pays pauvres, qui à un moment donné a semblé faire dérailler les négociations, n’a trouvé aucune solution. Effrayés par la promesse encore non tenue des plus riches d’augmenter leur aide climatique au Sud à 100 milliards de dollars annuels à partir de 2020, les pays pauvres, les moins responsables du réchauffement climatique mais à la pointe de ses impacts, ont demandé des financements spécifiques pour le  » pertes et dommages » qu’ils subissent déjà.

Mais les pays développés, notamment les Etats-Unis, qui craignent d’éventuelles conséquences juridiques, s’y sont fortement opposés. Et à contrecœur, les pays pauvres ont cédé, acceptant la poursuite du dialogue, afin de ne pas perdre les progrès dans la lutte contre le réchauffement, dont les effets les menacent déjà directement. Tout en disant « très déçu ».

« C’est une insulte aux millions de personnes dont la vie est dévastée par la crise climatique », a déclaré Teresa Anderson de l’ONG ActionAid International. Le visage du mouvement mondial des jeunes pour le climat, Greta Thunberg, ne s’est pas montré plus tendre, dénonçant sur Twitter « un tsunami de green washing » pour tenter de faire passer ce pacte de Glasgow comme « un pas dans la bonne direction ».

(AFP)

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