Lorsqu’Emmanuel Macron a été réélu président de la France l’année dernière, c’était avec la promesse d’introduire des réformes économiques après les dégâts causés par Covid et ce qu’il croyait être des décennies d’échec de la modernisation. Sa plate-forme a suffi à vaincre la candidate d’extrême droite, Marine Le Pen, mais elle a gagné du terrain et une solide performance aux élections législatives a suffi à le priver d’une majorité de travail à l’Assemblée nationale.

En tant que correspondant du Guardian à Paris, Angélique Chrisafis raconte Michel Safi, les Français ne sont pas étrangers aux manifestations publiques à grande échelle, mais la taille et l’ampleur de la réaction à une augmentation prévue de l’âge de la retraite ont pris Macron au dépourvu. Cette semaine, il a été contraint d’annuler une visite d’État du roi Charles, et la police a fait usage de plus en plus de force pour réprimer les manifestations dans les villes du pays.

Macron ne montre aucun signe de retour sur ses mesures. En utilisant un bélier constitutionnel, il a réussi à imposer les changements. Pendant ce temps, Le Pen a les yeux rivés sur une nouvelle candidature aux prochaines élections, lorsque la désillusion à l’égard du gouvernement pourrait à nouveau être un thème majeur.



Un manifestant est poussé par la police anti-émeute lors d'une manifestation à Paris dans le cadre de la 10e journée de grèves et de protestations à l'échelle nationale contre les modifications apportées par le gouvernement aux retraites.  Photographie : Gonzalo Fuentes/Reuters

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