En limogeant toutes les équipes de modération de Twitter au Brésil et en remettant en question le processus électoral lui-même, le patron de Tesla a ouvert la voie aux récits d’extrême droite. Effet boule de neige garanti.

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Philippe Lalu

Responsable du pôle multimédia
Philippe Lalu

Publié le 10.01.2023 à 16:55
Temps de lecture : 4 minutes

Brépète. Avec une différence de deux ans, presque un jour, les partisans de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro ont pris d’assaut le palais présidentiel et divers bâtiments fédéraux, comme ceux que Trump a investis dans le Capitole. Avec les mêmes obsessions complotistes que le bulletin volé, et les mêmes outils de mobilisation : les réseaux sociaux. Sauf que le 6 janvier 2021, des tweets affirmant que les urnes étaient truquées ont été soit supprimés, soit « marqués » en rouge vif, obligeant les insurgés à migrer vers d’autres plateformes plus conciliantes comme Telegram (ou Facebook). Cette fois-ci, l’extrême droite a pu organiser une journée sur le terrain Twitter, un refuge inattendu pour les véhéments défenseurs de la liberté totale d’expression, même si elle est contraire à la loi, haineuse et fasciste.

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