En 2015, Riley Keough était dans un motel du Dakota du Sud en attendant de tourner une scène pour le film American Honey d’Andrea Arnold. Alors que les heures s’écoulent, elle entame une conversation avec deux figurants, Bill Reddy et Franklin Sioux Bob, deux hommes amérindiens qui ont grandi dans la réserve de Pine Ridge à proximité. « C’était l’une de ces situations où nous avons commencé à parler, et nous n’avons tout simplement pas arrêté », dit Keough. « Puis l’heure du déjeuner est arrivée, et je me suis retrouvée à demander : « Puis-je m’asseoir avec vous ? » » Keough et les deux hommes échangent leurs numéros et, après la fin du tournage, elle s’envole depuis Los Angeles vers la réserve pour des vacances, accompagnée de son amie et partenaire de production Gina Gammell. Pendant quelques semaines, ils conduisent partout, s’amusent, et créent des vidéos de musique pour Sioux Bob, un musicien. « Nous avions 26 ans et rien à faire, alors nous avons juste passé l’été à traîner avec nos amis. C’était une belle amitié d’été. » Cette décision spontanée de partir en vacances a été le début de nombreuses visites et d’un partenariat créatif. Sept ans plus tard, cela a conduit à un film, War Pony, réalisé par Keough et Gammell, à partir d’un scénario de Reddy et Sioux Bob (avec Gammell), qui parle de leur enfance dans la réserve.

### Points importants :
– Riley Keough rencontre deux hommes natifs américains sur le tournage de son film en 2015
– Elle décide de se rendre dans leur réserve pour les vacances avec son amie et partenaire de production Gina Gammell
– La visite a donné lieu à une amitié créative de sept ans, aboutissant à la réalisation de War Pony
– Keough et Gammell ont travaillé avec Reddy et Sioux Bob pour écrire le scénario et diriger le film
– Le film raconte l’histoire de deux jeunes hommes de la tribu Oglala Lakota vivant dans la réserve de Pine Ridge
– Les producteurs ont veillé à donner aux acteurs et membres de l’équipe des leçons de compétence culturelle avant le tournage
– Keough et Gammell ont été conscients de leur rôle en tant que cinéastes blancs réalisant un film sur une communauté autochtone, mais ont travaillé en étroite collaboration avec les écrivains natifs américains pour créer une représentation authentique et respectueuse.