Deux députés du parti centriste d’Emmanuel Macron ont proposé une loi obligeant les mairies à afficher un portrait du président français. Cette proposition a suscité une vive polémique car elle est apparue pendant que Macron tentait de contrer les accusations d’arrogance et d’orgueil, alors que la France est secouée par des protestations contre la hausse de l’âge de la retraite. La loi a été adoptée par l’Assemblée nationale, avec une disposition exigeant que les municipalités de plus de 1 500 habitants arborant déjà les drapeaux français et européen ajoutent désormais un portrait présidentiel. Toutefois, les membres du parti Renaissance de Macron, Denis Masséglia et Nicole Dubré-Chirat, ont réussi à ajouter un amendement prévoyant que toutes les mairies affichent en permanence un portrait présidentiel. Cette tradition existe déjà, mais n’a jamais été une obligation légale. Les députés de l’opposition de gauche ont immédiatement attaqué la proposition, en la qualifiant de « culte du chef » et en encourageant les maires à retirer les portraits de Macron. En 2019, une vague de désobéissance civile de militants pour le climat avait entraîné le retrait de plus de 100 portraits de Macron provenant de mairies de toute la France pour dénoncer l’inaction du gouvernement en matière de climat. Cette action avait donné lieu à des poursuites judiciaires pour « vol en groupe » des portraits.

  • Macron veut introduire l’obligation d’afficher un portrait du président dans les mairies
  • La proposition a suscité une vive polémique en France
  • L’Assemblée nationale a adopté une loi obligeant les municipalités à afficher le drapeau français et européen, et un portrait du président dans les mairies
  • Cette tradition existait déjà, mais n’a jamais été une obligation légale
  • Les membres du parti Renaissance de Macron ont ajouté un amendement exigeant la présentation permanente d’un portrait présidentiel
  • Les députés de l’opposition de gauche ont critiqué la proposition, la qualifiant de « culte du chef »
  • En 2019, une vague de désobéissance civile de militants pour le climat avait entraîné le retrait de plus de 100 portraits de Macron provenant de mairies de toute la France pour dénoncer l’inaction du gouvernement en matière de climat