Emmanuel Macron a lancé le compte à rebours. Les plus de 65 ans ont jusqu’au 15 décembre pour justifier d’une dose de rappel pour continuer à bénéficier d’un pass santé en cours de validité. Depuis que le chef de l’État s’est exprimé mardi, les rendez-vous pour obtenir une troisième injection du vaccin Covid-19, disponible depuis septembre pour cette population, ont connu un boom. En moyenne, près de 100 000 personnes réservent un espace chaque jour selon les données du leader de l’industrie Doctolib. Ils étaient encore trois fois moins nombreux en début de mois.

Compte tenu de la cinquième vague qui s’annonce, et compte tenu de la perte d’efficacité des sérums environ six mois après leur injection, une extension est déjà prévue pour 50-64 ans. Devant toute la population ? Le débat est ouvert. Des doutes subsistent sur la question. De plus, le sérum conçu par Moderna n’a pas été recommandé aux personnes de moins de 30 ans par la Haute Autorité de Santé (HAS) en raison d’une augmentation significative du risque de myocardite et de péricardite.

Cependant, les connaissances sur la troisième dose s’améliorent de jour en jour. Jusqu’à présent, rien n’indique que la dose de rappel soit plus dangereuse que les deux précédentes.

« Similaire au début de la campagne de vaccination »

Dans son dernier rapport, daté du 5 novembre, l’Agence nationale de sécurité du médicament recense « 78 cas graves depuis le début du rappel ». Mais il rassure : « Un signal spécifique n’a pas été identifié chez les personnes ayant reçu une dose de rappel. Le profil des effets indésirables rapportés est similaire à celui rapporté chez les personnes âgées prioritaires au début de la campagne de vaccination. Symptômes pour la plupart bénins : fièvre, fatigue, douleurs musculaires ou articulaires légères…

Pour le vaccin Pfizer-BioNTech, le seul actuellement utilisé pour les injections de rappel, environ 4 282 nouveaux signalements ont été faits entre le 15 et le 28 octobre. Parmi eux, plus d’effets secondaires graves, pouvant nécessiter un traitement voire une hospitalisation. La proportion atteint 19 %, contre 26 % depuis le lancement de la campagne de vaccination en France en début d’année.

Les exemples israélien et américain

Ces résultats confirment la première étude du laboratoire américain, sur laquelle s’est appuyée la HAS en octobre pour valider l’utilisation d’une troisième dose. Celui-ci, assez rassurant, fait état d’une « tolérance du vaccin Comirnaty [Pfizer-BioNTech, NDLR] globalement satisfaisant, globalement similaire à celui observé après l’administration de la 2e dose ».

Des observations en Israël, premier pays à avoir lancé une campagne de retrait, en juillet, ont conforté ces conclusions. « Les données de sécurité israéliennes observées en vie réelle, concernant l’administration d’une dose de rappel, bien qu’encore limitées en termes de suivi et de nombre de doses injectées, semblent montrer au 17 septembre un profil de tolérance général de la dose. A retenir Globalement comparable à celui observé après l’administration de la deuxième dose de vaccin », a également détaillé la HAS. Début octobre, rétrospectivement, quelque 3,2 millions d’Israéliens vaccinés avec une troisième dose, seuls 19 avaient été identifiés Des effets secondaires graves selon les autorités sanitaires locales Par ailleurs, le lien avec l’injection n’avait pas à chaque fois été prouvé.

Des enquêtes plus larges permettent désormais d’avoir confiance dans les éventuels effets indésirables du vaccin de rappel. Aux Etats-Unis, engagés dans cette voie depuis cet été, plus de 12.500 « triples » vaccinés ont répondu à un questionnaire sur leur statut post-vaccination, précise Le Parisien. Résultat : Sept Américains sur dix avec Pfizer ont signalé des réactions bénignes. Quant à la deuxième dose. Dans plus de 9 cas sur 10, ces douleurs ont disparu en quelques jours.

Les cas de myocardite ne sont pas précisés, s’ils existent dans les vaccins à ARNm. La décision d’abandonner le sérum Moderna pour les moins de 30 ans pour cette raison, en France, reste une question de (grande) prudence. Quel que soit le vaccin utilisé, Pfizer ou Moderna, « aucun décès n’a été signalé parmi les personnes hospitalisées pour myocardite ou péricardite après vaccination », rappelait l’ANSM la semaine dernière.

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Il peut aussi s’agir d’une simple overdose. Ce dosage leur permet d’avoir un résultat légèrement plus efficace, si on regarde les résultats « au microscope » et de façon très minutieuse (c’est de l’ordre de 2 ou 3 points de protection de plus), par rapport au Vaccin Pfizer . Mais le corollaire de cela, c’est que si vous dosez un peu plus, vous courez aussi le risque de voir un peu plus d’effets secondaires, et c’est probablement ce qu’on voit ici », a déclaré le professeur Mathieu Molimard, directeur du département de pharmacologie médicale du CHU de Bordeaux.

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