Maintenir une offre de soins. Un défi national qui vaut aussi pour la Nouvelle-Calédonie. La province du Sud a développé son propre système pour attirer les médecins et surtout les fidéliser. Le texte correspondant sera proposé lors du vote lors de la réunion de communauté du mardi 18 octobre.

Un spot publicitaire de onze minutes mêlant images de paysages paradisiaques et témoignages de médecins exerçant dans les centres médico-sociaux de la province sud. C’est l’un des outils choisis par la Province Sud pour diffuser son message. Il sera distribué aux jeunes diplômés en médecine en France.

Car si les postes du Centre médico-social sont pourvus, les médecins libéraux vieillissent et sont de moins en moins nombreux. « L’idée est d’inciter les médecins à venir s’installer en province sud. Nous pouvons obtenir une aide d’un montant de 6 millions de francs CFP. Un tiers à l’installation, un tiers après 18 mois et le dernier tiers au bout de 36 mois », explique Jean-Baptiste Friat, directeur de la DPASS.

Jean-Baptiste Friat, directeur de la DPASS

La Province Sud prévoit d’offrir cette prime d’installation à cinq médecins par an pendant trois ans. La garde d’urgence sera à l’avenir répartie entre les dispensaires et les gardiens libéraux. Ces derniers bénéficieront également d’une formation continue en gestion des urgences en milieu isolé.

Autres options : augmenter le nombre de stagiaires CMS de deux à cinq. La présidente de la province Sud, Sonia Backes, appelle également au lancement d’une mission d’appui à la transformation des CHT en CHU et à la mise en place de filières universitaires de premier et troisième cycle sur le territoire.