Depuis 21 ans, nous faisons preuve de prudence lors de nos promenades quotidiennes les jours de chasse (« Toutes les traditions ne sont pas bonnes » : les accidents mortels creusent la fracture chasse française, 2 janvier). Nous vivons au milieu d’une forêt domaniale française où même conduire vers un endroit plus sûr peut impliquer de courir le gant des chasseurs qui traînent le long de notre route forestière. Récemment, nous avons fait une erreur de jugement et nous nous sommes retrouvés dans un endroit reculé entouré d’une meute de chiens de chasse essayant de débusquer un sanglier.

Mon mari, qui a toujours professé ne pas savoir chanter, a entonné une tournée de « Que ferons-nous du marin ivre ? Nous l’avons gardé jusqu’à ce que nous atteignions la sécurité de notre porte, à 20 minutes. Inutile de dire que les avis que les chasseurs pouvaient ou non afficher à l’entrée de la forêt pour avertir les gens de la chasse nous étaient totalement inutiles.
Joan Lewis
St-Étienne-de-Gourgas, France