Emmanuel Macron a remanié son gouvernement pour la deuxième fois en six semaines après avoir perdu sa majorité parlementaire aux élections de juin.

Le remaniement a ramené l’ancien ministre de la Santé Olivier Véran, qui a soigné la France pendant la crise de Covid, dans le cercle restreint du président français dans le rôle de premier plan de porte-parole du gouvernement.

L’ancienne ministre de l’égalité Marlène Schiappa, qui supervisait le portefeuille « citoyenneté » au ministère de l’intérieur avant l’élection mais avait été écartée lors du premier remaniement, a également été ramenée au gouvernement en tant que secrétaire d’État chargée de « l’économie sociale et solidaire et de la vie associative ». ”.

Macron et la première ministre, Élisabeth Borne, qui a été nommée le 16 mai, ont été contraints de reconsidérer leur équipe ministérielle après que les élections législatives d’il y a quinze jours ont privé le nouveau parti Renaissance du président de son emprise sur l’Assemblée nationale.

Damien Abad, récemment nommé ministre de la solidarité chargé des personnes handicapées, a perdu son poste après avoir été mis en examen pour une allégation de viol, ce qu’il nie.

Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue accusée de « viols et/ou violences gynécologiques » par plusieurs anciennes patientes, a perdu son poste de secrétaire d’État chargée du développement. Elle nie les allégations portées contre elle.

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Macron a également dû trouver des remplaçants pour trois ministres qui ont perdu leur siège lors du vote législatif et ont dû démissionner de leur poste au gouvernement.

Clément Beaune, ancien ministre de l’Europe au ministère des Affaires étrangères, a été nommé ministre des Transports. Son poste européen a été occupé par Laurence Boone, économiste et conseillère de l’ancien président François Hollande. Gérald Darmanin reste au ministère de l’intérieur mais avec un portefeuille élargi.

Parmi les nouveaux visages, François Braun, chef des urgences à l’hôpital public de Metz-Thionville dans l’est de la France et président du service d’ambulance français, a été nommé ministre de la Santé.

D’autres nominations ministérielles comprenaient des membres du parti centriste MoDem et du centre-droit traditionnel Les Républicains.

Borne devrait présenter mercredi le programme du nouveau gouvernement à l’Assemblée nationale.