Le phénomène Napoleon de Ridley Scott
Peu importe ce que les critiques pensent de Napoleon, peu importe si le film est acclamé ou descendu par la critique. Ce qui compte, c’est que le réalisateur Ridley Scott retrouve une place publique et s’exprime devant une audience. Et pour nous, c’est incroyablement important.
- Ridley Scott est de retour en public avec son film Napoleon.
- Il a répondu de manière défensive aux critiques françaises et aux historiens.
- Il a charmé le public britannique avec ses déclarations sur les extraterrestres et l’IA.
- Ridley Scott continue de tourner des films malgré son âge et sa carrière prolifique.
Scott a répondu aux critiques françaises dans une interview avec la BBC ce week-end, en affirmant que « les Français ne s’aiment même pas ». Il a également adressé des critiques aux historiens qui remettent en question l’exactitude historique de son film. Ses déclarations ont suscité des réactions variées.
Mais ce n’est pas tout. Lors d’une interview avec le Sunday Times, Scott a également partagé des opinions sur les extraterrestres et l’apocalypse, et dans d’autres interviews, il s’est laissé aller à des déclarations étonnantes sur des sujets aussi variés que les babouins et l’avenir de l’humanité.
Cette propension aux déclarations étonnantes fait de Ridley Scott un interviewé de premier plan. Et avec ses nombreux projets à venir, dont la suite de Gladiator et un nouveau film d’action, nous pouvons nous attendre à de nombreuses interviews tout aussi bizarres et merveilleuses dans un avenir proche.
Martin Scorsese, à 81 ans, est hanté par la question de la mort dans ses derniers profils. Ridley Scott, quant à lui, à cinq ans de plus que Scorsese, est plus que jamais actif et productif. Sa réputation de travailleur infatigable est indéniable. Il se concentre sur l’avenir, sans nostalgie ni préoccupation pour son héritage. Pour Ridley Scott, ce qui compte, c’est le prochain projet, et celui qui suivra. Heureusement pour nous, sa liste est longue et la mort semble être bien loin derrière. Longue vie à Ridley Scott, que nous aimons tant. The Guardian.