Un autre succès pour la 5G. Les Etats-Unis viennent de mettre en place, plusieurs mois après la France, une série de freins qui limitent l’installation d’antennes à proximité des aéroports. La nouvelle norme de téléphonie mobile est-elle si incompatible avec le niveau de sécurité extrêmement élevé du secteur aérien ? La 5G provoquerait-elle des dysfonctionnements voire des crashs en vol comme certains articles semblent le suggérer ?

La réalité est beaucoup plus nuancée. Pour les experts de l’aviation, le problème ne vient pas de la 5G elle-même, mais des radioaltimètres installés sur les avions. Trop anciens, mal conçus au départ, certains modèles seraient tout simplement trop sensibles aux fréquences voisines. Il suffirait donc de les changer pour éliminer les risques. Une tâche simple sur le papier, mais entravée par des problèmes financiers.

« Les radioaltimètres sont notamment utilisés pour l’approche du sol. Comme les radars, ils envoient des ondes vers le sol et reçoivent un signal en retour qui permet d’en déduire l’altitude », explique Gilles Bregant, directeur général de l’Agence. Selon un rapport de la RTCA – l’équivalent de l’Organisation européenne pour l’équipement de l’aviation civile – publié en 2020, les fréquences distribuées aux opérateurs pour la 5G seraient trop proches des radioaltimètres utilisés, de sorte qu’ils pourraient être temporairement « éblouis » par les environnements environnants. communications. Est-ce un risque sérieux ? c’est difficile à dire. Des expériences menées en laboratoire ont montré qu’il pouvait y avoir un dysfonctionnement des appareils. De même, la 5G mobilise des antennes dites « actives ». Ceux-ci peuvent, en théorie, identifier un passager qui souhaite se connecter à un avion et rester concentré. sur l’appareil pendant toute la phase de descente. malgré plusieurs mois de recul, aucun incident ne s’est produit en conditions réelles.

Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement

Des mesures de précaution

Cependant, la France a pris quelques mesures préventives. « Pour se prémunir contre d’éventuels risques de perturbation des radioaltimètres des avions par les émissions 5G, des zones de protection ont été établies autour des 17 principaux aéroports français qui appliquent des procédures d’atterrissage de précision dans toutes les conditions météorologiques pour limiter la puissance d’émission des antennes 5G à proximité ». de ces aéroports. Ces zones sont respectées par les quatre opérateurs de télécommunications français », explique la DGAC contactée par L’Express. « Parallèlement, nous faisions des tests sur des hélicoptères pour nous assurer qu’ils pouvaient atterrir sans problème », explique Gilles Bregant, directeur général de l’Agence nationale des fréquences (ANFR).

L’application L’Express

Pour suivre l’analyse et le décryptage où que vous soyez

Téléchargez l'application

Téléchargez l’application

Or, « à ce stade aucun événement d’interruption par la technologie 5G du bon fonctionnement des radioaltimètres n’a été signalé », précise la DGAC. Et il en va de même dans d’autres pays, y compris ceux -les plus nombreux- qui n’ont mis en place aucune mesure de protection. Le risque d’incident serait-il alors surestimé ? « Aujourd’hui, le débat aux États-Unis donne l’impression que les radioaltimètres sont tous fragiles. Ce n’est pas du tout ce que l’on voit sur le terrain. Nous attendons que les fabricants partagent leurs informations pour savoir quels sont les modèles en question. Mais je crois qu’au final il n’y en aura pas beaucoup », confie Gilles Bregant. Cependant, cela ne signifie pas que le problème sera résolu rapidement. « Développer un nouveau design d’altimètre approuvé par les autorités pourrait prendre huit à dix ans », prévient le journal américain USA Today. Et la bataille pour savoir qui supportera le coût de la modification des avions ne fait que commencer. « Lorsque la RTCA a publié son rapport, juste avant que le régulateur américain n’ouvre la bande C à la 5G, tout le monde était en admiration devant les dollars. Depuis, l’affaire n’est visiblement pas résolue – on a l’impression que les constructeurs reprennent les compagnies aériennes. pris en otage et qui essaient à leur tour de répercuter les coûts sur les passagers », observe un spécialiste du secteur. Pour sortir de l’ornière, il faudra une armée d’avocats.

Des avis

journal d’un libéral

Hausse des prix ne veut pas dire inflation, même si tout le monde, ou presque, est confus, souligne Alain Madelin.Par Alain Madelin

Chronique

Pierre Assouline, journaliste, écrivain, membre du jury du Goncourt et chroniqueur à L'ExpressPierre Assouline

Chronique

Au nom de la lutte légitime contre les violences sexuelles, il ne faut jamais oublier que ce qui nous protège de la barbarie, c'est notre droit, la prescription, la présomption d'innocence, la réhabilitation.abnousse shalmani

Chronique

François Bazin, essayiste et journaliste spécialisé en politique.Par François Bazin

Script PHP, Elementor Pro Weadown, Thème WordPress, Fs Poster Plugin annulé, Journal – Thème WordPress News & WooCommerce, Wordfence Premium annulé, Dokan Pro annulé, Plugins, Elementor Pro Weadown, Astra Pro annulé, Addons Premium pour Elementor, Yoast annulé, Flatsome Annulé, Annonce de produit personnalisé Woocommerce, Wpml annulé, Thème Woodmart annulé, Cartes-cadeaux PW WooCommerce Pro annulé, Avada 7.4 annulé, Journal 11.2, Jannah annulé, Jnews 8.1.0 annulé, WP Reset Pro, Thème Woodmart annulé, Conseil aux entreprises annulé, Classement Math Seo Pro Weadown, Slider Revolution Nulled, Consulting 6.1.4 Nulled, WeaPlay, Nulledfire