Des membres d’un groupe d’extrême droite doivent être jugés mardi à Paris accusés d’avoir comploté pour assassiner Emmanuel Macron dans le cadre d’une tentative de coup d’État.
Les procureurs disent que les membres d’un groupe appelé Les Barjols prévoyait d’attaquer le président avec un couteau lors d’une visite officielle dans le nord-est de la France en novembre 2018.
Les détectives, qui ont mis sur écoute les conversations téléphoniques au cours de l’enquête de quatre ans, affirment qu’il y avait également des plans pour tuer des migrants et attaquer des mosquées ainsi que des preuves d’antisémitisme, mais aucun des complots présumés n’a été exécuté.
Les avocats de la défense affirment que les menaces du groupe n’étaient que des paroles et qu’il n’y avait aucune menace concrète ou imminente contre Macron.
L’absence de toute action pénale a conduit les procureurs à déclasser les charges retenues contre les personnes jugées – 12 hommes et une femme âgés de 26 à 66 ans – en complot en vue de commettre un acte terroriste. Les accusés, qui encourent une peine maximale de 10 ans de prison s’ils sont reconnus coupables, ont nié tout acte répréhensible.
Lucile Collot, avocate de la défense, a déclaré que le dossier de l’accusation reposait « sur la fiction qu’un acte violent allait se produire ».
Les Barjolsun groupe nationaliste et anti-immigration utilisant le surnom de locaux au Mali a donné aux soldats participant à la France 2013-14 Sur le bord opération militaire, a été formé sur Facebook vers le début de 2017.
Les arrestations ont fait suite à une dénonciation aux services de sécurité intérieure français suggérant qu’un militant d’extrême droite basé dans la région des Alpes prévoyait d’attaquer Macron en novembre 2018 lors d’une commémoration du jour de l’armistice de la Première Guerre mondiale à Verdun, dans le nord-est de la France. Son chef présumé, Denis Collinet, un chômeur d’une soixantaine d’années et ancien militant du Front national d’extrême droite, aujourd’hui Rassemblement national (RN), a été arrêté en 2020.
Les procureurs ont affirmé que le groupe, qui comptait 5 000 membres à un moment donné, avait également conspiré pour kidnapper des députés et renverser le gouvernement. Certaines réunions comprenaient des exercices de tir de style paramilitaire et une formation aux premiers secours.
La femme dans le box des accusés, qui n’a pas été nommée, est une ancienne secrétaire militaire de 53 ans de la Dordogne, qui a occupé un Les Barjols rencontre chez elle.
Lors de perquisitions sur les biens des membres, les agents ont déclaré avoir trouvé des armes à feu, notamment un fusil d’assaut M16 et des instructions sur la fabrication d’explosifs. La police aurait trouvé un couteau au domicile de Les Barjols Jean-Pierre Bouyer, 66 ans, quand ils l’ont arrêté quelques jours avant la visite de Macron. Cependant, lors de l’interrogatoire, Bouyer a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait que de paroles de colère.
« Il admet qu’il y a eu des discussions mais elles ne sont jamais allées plus loin », a déclaré l’avocate de Bouyer, Olivia Ronen, à l’Agence France-Presse. Elle a accusé le parquet de ne pas avoir replacé ses propos hostiles envers Macron « dans le contexte de l’époque », alors qu’il y avait une colère généralisée en France face à la hausse des prix du carburant qui a conduit à l’émergence du gilets jaunes mouvement (gilets jaunes).
« Ce qui nous a été présenté comme un attentat planifié contre le président de la République, c’est en fait les prémices des gilets jaunes », a ajouté Ronen.
Un membre du groupe avait des « opinions divergentes sur le gouvernement » et a fait des commentaires « parfois extrêmes », a déclaré l’avocat de la défense, Gabriel Dumenil. « Mais cela signifie-t-il qu’ils entendaient passer à l’action et attenter à la vie du chef de l’État ? La réponse est non. »
Les procureurs soutiendront que les plans du groupe visaient «entièrement à perturber gravement l’ordre public par l’intimidation et la terreur» et qu’il existait bien avant les gilets jaunes.
Le procès se déroulera jusqu’au 3 février.

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