Le réalisateur britannique Savvas D Michael, à qui l’on doit déjà The Bezonians, semble avoir pour intention délibérée de produire des films de mauvaise qualité pour bénéficier des investissements déductibles d’impôts, à l’image du scénario de The Producers. Ou peut-être pense-t-il que l’univers de Hitman, violent, nihiliste et peu drôle qu’il a créé, est divertissant. Dans tous les cas, difficile de ne pas être perplexe devant un tel choix.

L’histoire de Hitman débute lorsque Luke, administrateur d’un bureau (interprété par Daniel Caltagirone), et Lauren, agent immobilier (jouée par Lois Brabin-Platt), sont harcelés dans un pub par un Américain ivre (Max Lohan) qui tente de draguer Lauren. La situation dégénère et ils finissent par le tuer, échappant à toute poursuite judiciaire en plaidant la légitime défense. Mais le grand-père de l’Américain, un riche homme d’affaires (joué par Eric Roberts), engage une armée de tueurs à gages pour se venger. Chacun échoue lamentablement, pour des raisons de plus en plus absurdes, jusqu’à ce qu’un assassin à la fois doux et mortel, en deuil de sa femme (Lucas Aurelio), décide de les protéger convaincu de leur amour l’un pour l’autre.

Le film manque de charme et de cohérence, malgré quelques performances brillantes, notamment une réceptionniste d’hôtel malpolie à la risée contagieuse. Trop de scènes donnent l’impression d’un film fauché, comme avec les personnages de détectives Kojak et Columbo arborant les mêmes vêtements à chaque apparition, peu importe le jour de tournage.

En général, Hitman est donc un film difficile à apprécier pour son univers violent, sa narration chaotique et son manque de cohérence. Sortie prévue le 5 juin sur les plateformes numériques.

  • Savvas D Michael réalisateur insignifiant ?
  • Le synopsis de Hitman
  • Le manque de charme et de cohérence du film
  • Les performances brillantes de certains acteurs
  • Saison de sortie