
Passez votre chemin, il n’y a rien à voir. Sciences et Avenir a demandé à Rue de Grenelle de connaître la position officielle du ministère de l’Éducation nationale concernant le nouveau risque de fraude permis par le logiciel ChatGPT. Le programme d’intelligence artificielle développé par l’organisation américaine OpenAI (co-fondée par Elon Musk) produit automatiquement du contenu textuel avec une étonnante fluidité. Il est difficile, voire impossible, de comprendre qu’ils ont été créés par une machine. De plus, ce nouvel outil s’impose comme un formidable outil de fraude, notamment pour les collégiens et lycéens qui pourraient plutôt s’en servir pour rédiger des dissertations et autres dissertations. Au fait, à New York, ChatGPT est désormais interdit dans les écoles publiques.
« ChatGPT n’a pas d’importance pour les devoirs ou les progrès »
Et en France ? « Le ministère suit de très près cette question et l’utilisation potentielle de cette innovation dans les écoles, collèges et lycées », écrit le ministère de l’Éducation nationale dans Science et Avenir dans un échange de courriels. Mais au lieu d’appeler à son interdiction, la rue Grenelle insiste surtout sur le fait… que son usage n’est pas dans l’intérêt de la jeunesse ! « De toute évidence, les élèves pourraient être tentés d’utiliser ChatGPT comme outil pour les aider à rédiger leurs devoirs, tout comme ils vont en ligne aujourd’hui, surtout au lycée », poursuit le ministère, « cependant, cela n’a pas d’importance non plus pour les devoirs. » devoirs, ni pour progresser. D’abord, parce que même si la réponse est censée être « originale », elle est largement stéréotypée ; deuxièmement, parce que les élèves sont tenus de réfléchir personnellement et de manière raisonnée ; et l’intelligence artificielle peut traiter des données factuelles, mais pas donner une analyse personnelle et raisonnée ; enfin, parce que toute intelligence artificielle a des biais que l’élève ne saura pas distinguer, contrairement à ses professeurs.
En un mot, un appel au bon sens, que le ministère ne cesse de développer : « De plus, le « style » sémantique de l’intelligence artificielle n’est pas le même que celui d’un élève : les enseignants connaissent leurs élèves, leur style, leur niveau. peut-être flagrant, entre la « réponse » ChatGPT et la réponse de l’étudiant, apparaîtra rapidement et ne jouera pas en faveur de l’étudiant. Enfin, il est important de rappeler que l’enjeu pour l’élève n’est pas d’être prêt à donner des réponses, mais de progresser, ce qui implique de revenir à des informations factuelles. pas l’élu, et la capacité de l’analyser.
Microsoft pourrait financer OpenAI avec 10 milliards de dollars
Que cet appel à la raison suffise à freiner l’usage de ChatGPT chez les collégiens et lycéens… On peut s’en douter ! La rapidité des progrès technologiques dans le traitement de texte avec l’aide de l’intelligence artificielle est telle que le public et les personnalités publiques semblent s’en étonner. Et il ne va pas s’arrêter. Ce jeudi 12 janvier 2023, plusieurs médias américains ont annoncé que Microsoft allait devenir le premier sponsor d’OpenAI en versant à l’organisation 10 milliards de dollars. L’entreprise, autrefois fondée par Bill Gates, y verra une opportunité de « renforcer » ses logiciels de suite bureautique (est-ce le retour annoncé du trombone parlant, l’ancêtre des chatbots, dont l’utilité était très limitée ?), voire d’améliorer la recherche Bing. moteur pour concurrencer Google.

Grand fan de mangas et d’animes, je n’aime bien écrire qu’à propos de ses sujets, c’est pour ca que j’écris pour 5 minutes d’actus. Au quotidien de décortique, donne mes avis sur les différents épisodes et chapitres des mangas que j’aime lire.