Les Jeux Olympiques sont une opportunité pour les nations de raconter une histoire positive au monde et à eux-mêmes. En 2012, le portrait virtuose de Danny Boyle d’une Grande-Bretagne vibrante et multiculturelle a accompli cela. Malheureusement, une histoire bien moins réjouissante se profile de l’autre côté de la Manche, en prévision des Jeux Olympiques de cet été à Paris.

  • Des politiciens d’extrême droite expriment leur haine suite à des rumeurs sur la chanteuse Aya Nakamura.
  • Des activistes d’extrême droite ont déployé une banderole raciste sur les rives de la Seine.
  • Marine Le Pen s’est immiscée dans le débat en critiquant le choix de Ms Nakamura pour les Jeux Olympiques.
  • Malgré son immense succès mondial, Aya Nakamura est victime de préjugés racistes en France.
  • L’hostilité envers les personnes de couleur persiste dans l’espace public français.

Le choix controversé d’une rappeuse d’ascendance congolaise pour écrire l’hymne de l’équipe de France de football avait déjà provoqué un scandale avant l’Euro 2020. La farce orchestrée par Jean-Marie Le Pen à l’égard des footballeurs noirs de l’équipe nationale est également restée dans les mémoires.

Cet été, les Jeux Olympiques à Paris auront lieu dans un contexte politique incertain, marqué par la montée de l’extrême droite en France. Les attaques contre Aya Nakamura donnent un aperçu peu reluisant de ce que pourrait être l’avenir dystopique de la France.