Comme chaque matin depuis quatre mois, Fahima Yaqubi prend des cours d’anglais dans son salon. elle apprend à utiliser le mot devrait Dans une phrase.

Studieuse, la trentenaire poursuit sa journée par des lectures et des exercices. Sur la table se trouve un livre sur le code de la route de l’Alberta.

Elle espère un jour trouver un emploi dans un laboratoire d’analyse ou un hôpital à Calgary, un domaine qu’elle connaît bien. Ce technicien de laboratoire a travaillé pendant 10 ans dans Institut Médical Français de la Mère et de l’Enfant de Kaboul, capitale de l’Afghanistan.

Ses sentiments sont mitigés dans cette nouvelle vie. Je suis content d’être parti, mais ça me déprime quand je pense à mes proches laissés pour compte. Il y a des coupures internet fréquentes, pas de boulot, personne ne sort dans la rue, elle dit.

Un pays en guerre

Avant même que les talibans ne prennent le pouvoir cet été, la paix était loin de son quotidien. En 2015, un de ses frères, un avocat, a survécu à un attentat à la bombe, mais sa blessure grave l’a contraint à une retraite anticipée.

Fahima Yaqubi vit alors avec ses frères, sœurs et leurs enfants. Son salaire permet à la famille de manger.

Incapable d’assister aux cours, Fahima Yaqubi étudie l’anglais via Internet.

Photo : Fahima Yaqubi

C’était une situation catastrophique. Il n’y avait aucun espoir en Afghanistan. Lorsque nous avons quitté la maison, nous ne savions jamais si nous allions rentrer sains et saufs la nuit., elle dit.

En juin, les talibans approchent de la capitale. Elle parvient à quitter son pays et commence une nouvelle vie au Canada accompagnée uniquement de son mari, qui travaille la journée.

La solitude est l’un des défis de la plupart des femmes réfugiées, selon Sherri Shergill, experte en santé mentale à la Calgary Catholic Immigration Society (CCIS), qui propose des séances de counseling. Beaucoup sont isolés et souffrent de TSPT.

Contrairement aux hommes, ces femmes ont plus de difficulté à parler de leurs sentiments et de leurs besoins. Ils ont toujours été habitués à faire passer les besoins des autres membres de la famille avant les leurs., elle explique.

Choc des cultures

En plus de la langue et de la nourriture, le froid extrême en Alberta déstabilise les réfugiés afghans, habitués à des températures minimales qui ne dépassent pas -5 degrés Celsius.

La météo est un véritable choc culturel, mais ces femmes réalisent aussi que leurs opportunités sont plus grandes au Canada, déclare Karen Ramchuk, présidente de l’organisation Femmes dans le besoin Calgary, qui offre un soutien aux femmes dans le besoin.

Une femme afghane mendie l'aumône sur un pont couvert de neige à Kaboul.

Une Afghane en burqa est assise avec un enfant sur ses genoux. Demandez sur un pont couvert de neige à Kaboul le 6 janvier 2022.

Photo : afp via getty images / Mohd Rasfan

Avant de venir, imaginez le Canada comme un film hollywoodien avec de l’argent qui pousse sur les arbres.dit Malik Selemankhel, président de la Calgary Afghan Association.

La mentalité ici est différente. Le niveau de liberté et d’ouverture d’esprit est à l’opposé de ce que vous avez vécu toute votre vie.ajoute cet Afghan arrivé dans les Prairies en 2005.

5 000 réfugiés prévus pour Calgary

Les douanes et les coutumes canadiennes doivent être expliquées rapidement, selon Malik Selemankhel. En Afghanistan, la société est dominée par les hommes. Ils sortent librement et soutiennent toute la famille. Il faut leur expliquer que les femmes peuvent travailler ici. Nous voulons à tout prix éviter les cas de violence conjugale.

À son arrivée, 5 000 personnes d’origine afghane vivaient déjà à Calgary. Depuis août, 325 Afghans supplémentaires y sont arrivés, selon Ottawa. Les associations estiment que 5 000 autres seront installées dans la ville d’ici 2023. Ainsi, la commune pourrait doubler en un an.

C’est beaucoupadmet le président de la Calgary Afghan Association. Nous voulons obtenir une aide financière d’Ottawa pour créer un centre communautaire afin de les aider à s’adapter au mieux.

Les gens marchent dans un couloir extérieur formé de deux barbelés.

Les familles traversent un poste frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan le 3 novembre. En 2021, 600 000 Afghans ont été déplacés par le conflit, selon les Nations Unies.

Photo : afp via Getty Images / Javed Tanveer

Les associations d’aide aux réfugiés afghans craignent de ne pas pouvoir faire face à la demande dans les prochains mois, notamment pour proposer suffisamment de cours d’anglais aux femmes, dont le niveau de maîtrise de l’anglais est généralement inférieur à celui des hommes.

Nous n’avons vu que la pointe de l’iceberg, j’adore Sherri Shergill du Société d’immigration catholique de CalgaryCCIS. Les six prochains mois seront très chargés. Notre personnel est déjà débordé, mais nous pouvons faire une énorme différence dans leur vie.

Fahima Yaqubi, tu te sens toujours seule. Le froid et la pandémie ne l’aident pas à se faire de nouveaux amis, mais elle se sent chanceuse d’avoir le chauffage, l’électricité et la nourriture chez elle : des services de base difficiles à obtenir dans son pays en guerre.

A Calgary, vous pouvez suivre vos cours d’anglais et vos rêves.

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