PROBLÈMES MÉTÉO 1/8 – En Arizona, la ville la plus chaude des États-Unis, les records de température sont à la hausse. Alors que Phoenix a gagné 2,3 degrés en 90 ans, il développe des techniques avancées pour vivre dans une chaleur extrême. Et fonctionne. Mais seulement dans les zones les plus privilégiées. Reportage.

Downtown Phoenix est comme tant de métropoles américaines : une grille scrupuleuse, semblable à celle d’un cahier d’écolier, faite de vastes avenues bordées de SUV éléphantesques. A un détail architectural près : des centaines de petits abris, posés entre les bâtiments ou montés sur des pergolas. Auvents, marquises, voiles d’ombrage et parasols offrent un peu de répit aux passants. Nous sommes à la mi-octobre et il fait 33 degrés Celsius. Froid contre 48 en juin. Phoenix, la capitale de l’Arizona, est la ville la plus chaude des États-Unis. La température de l’asphalte extérieur peut monter jusqu’à 80 degrés. Vous connaissez cette blague selon laquelle vous pouvez faire frire un œuf à la lumière directe du soleil ? Sans blague ici : une série de vidéos virales sur le réseau social Tik-Tok montre des utilisateurs en train de cuisiner des œufs, des crevettes ou des saucisses dans une poêle laissée sur le trottoir.

A l’occasion de la COP 26 qui se tient à Glasgow, Télérama se concentre toute la semaine sur les enjeux du changement climatique. En se concentrant plus particulièrement sur les défis auxquels sont confrontées les jeunes générations : les modes de participation et les stratégies d’adaptation qui s’offrent à elles. Dans un monde où déjà, les conséquences du réchauffement climatique sont tangibles. ► Retrouvez tous nos articles ici

Phoenix, dont la zone métropolitaine est surnommée « la vallée du soleil », a été construite au milieu du désert. Une oasis de béton et d’acier qui émerge de la poussière au milieu des cactus saguaro. Il est normal que nous transpirons en grosses gouttes. Mais les pics irrespirables de plus en plus longs, intenses et réguliers étaient rares il y a cinquante ans. En 2020, dix-huit records y ont été battus. Comme les cent quarante-quatre jours exaspérants au-dessus de 100 degrés Fahrenheit (38 degrés Celsius). Ce chiffre devrait plus que doubler d’ici 2060, amenant la ville américaine à un climat équivalent à certaines régions de la péninsule arabique. Une conséquence directe de l’activité humaine et de l’étalement urbain. L’évolution de la température nocturne en est la preuve la plus évidente : alors que les jours ont pris 2,3 degrés de plus en quatre-vingt-dix ans, les nuits se sont réchauffées de 9,6 degrés, à 34,5 degrés (record de 2018). Le responsable ? Le bitume, qui absorbe la chaleur, la restitue après la tombée de la nuit, réchauffant l’atmosphère dans un cycle infernal.

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