Quatre épisodes (mais seulement deux semaines) dans Andor, et je reste choqué par à quel point c’est bon. Et après avoir fait des déclarations similaires sur Twitter, je ressens le besoin de clarifier et de mettre en garde un peu. Est-ce Les Sopranos? Non. Mais est-ce, disons, Obi Wan Kenobi? De plus, non, et c’est une bonne chose. C’est un vrai spectacleavec un vrai message oui, mais surtout avec de vrais moments qui ne sont pas nécessaires pour faire bouger l’intrigue ou faire éclater les fans avec des œufs de Pâques et des références.

Il y aura des téléspectateurs et des critiques tellement dégoûtés par le matériel de Disney Star Wars que cela ne leur parviendra tout simplement pas, et ça va, je comprends tout à fait, ce n’est pas difficile pour moi d’imaginer être dans cette position aussi. Mais je suis trop choqué par les nombreuses subtilités du spectacle, légitimement subtil, touches de drame personnel et interpersonnel pour partager ce dégoût. Encore, Andor est un vrai spectacle. Compte tenu de la machine qui l’a produit, c’est un petit miracle.

L’épisode démarre avec Andor et son recruteur, Luthen Rael, planant à travers l’hyperespace en route vers la destination désignée de Raël. En cours de route, il tente de donner au sceptique – et maintenant rasé de près – Andor une raison de rejoindre son mouvement naissant, pour lequel « The Rebellion » n’est qu’un des nombreux noms concurrents. Andor ne l’achètera pas jusqu’à ce que Raël lui offre deux cent mille crédits pour participer à un gros score : Piller un site impérial et voler toute sa masse salariale.

Ce n’est qu’une fois arrivés à destination qu’Andor apprend les difficultés inhérentes à cette mission. D’une part, la masse salariale est située à côté d’une garnison impériale entière, avec un contingent de combattants TIE qui pourraient facilement abattre n’importe quelle voiture de fuite, pour ainsi dire. D’autre part, le chef de la mission, Vel (Game of Thrones vétérinaire Faye Marsay), ne veut rien avoir à faire avec un nouveau membre dans son équipe et ne le prend qu’en raison de la pression de Raël. Le reste de sa petite équipe – notamment un personnage joué par Les filles et L’oursd’Ebon Moss-Bachrach — sont encore plus sceptiques qu’elle ne l’est. Mais finalement une détente est atteinte, et le groupe se prépare à déménager le matin.

ANDOR EP 4 GROS PLAN SUR MON MOTHMA DANS SA VOITURE

Quant à Raël, il se dirige vers la capitale de la galaxie, le paysage urbain de la taille d’une planète appelé Coruscant. Là, il prend l’apparence d’un marchand d’art et d’antiquités afin de pouvoir tenir une réunion clandestine avec le sénateur Mon Mothma ( Genevieve O’Reilly ), alors chef secret de la rébellion. Raël lui demande plus d’argent pour continuer à financer ses opérations; Mothma doit faire face à l’insistance de son mari inexpérimenté pour qu’ils organisent un dîner pour un groupe de personnes qui ne l’aiment déjà pas, ajoutant à son sentiment (précis, très probablement) qu’elle est constamment entourée d’espions et d’ennemis.

Pendant ce temps, le groupe de fonctionnaires de la sécurité d’entreprise qui comprend notre malheureux non-héros Syril Karn se fait mâcher par un officier du renseignement impérial pour son incapacité à contenir l’évasion meurtrière d’Andor. Leur secteur est placé sous le contrôle direct de l’Empire, et Karn retourne timidement dans l’appartement de sa mère. Elle le gifle, puis le serre dans ses bras. Dire que ce n’est pas un côté des méchants de la galaxie que nous ayons jamais vus auparavant, c’est sous-estimer considérablement le cas.

ANDOR ÉPISODE 4 MAMAN gifle KARN, PUIS L'ENLÈVE HUG

Enfin, nous rencontrons l’agent de renseignement impérial Dedra Meero (Denise Gough), qui a pour mission de récupérer le whatchamacallit impérial volé auquel Andor avait eu affaire lors des premiers épisodes. Cela nécessiterait qu’elle acquière la juridiction sur ce secteur récemment impérialisé, ce que son patron, joué par Anton « Maester Qyburn » Lesser, hésite à faire, bien qu’il lui donne ensuite un discours d’encouragement.

Et c’est le genre de choses sur lesquelles je reviens sans cesse à propos de cette émission. Étant donné à quel point beaucoup de fans de Star Wars sont simplement ravis de voir, comme, Dark Vador et Obi-Wan Kenobi à l’écran à nouveau ensemble, peu importe à quel point ces rencontres étaient finalement inutiles et délétères, il n’y a pas besoin pour une série Star Wars pour vous montrer un laquais impérial de bas niveau retournant à la maison de sa mère chapeau à la main comme le fait Karn; ou pour vous montrer un agent de la rébellion enfilant une perruque et des vêtements de fantaisie et répétant son « si heureux de vous voir! » routine comme le fait Raël; ou pour dépeindre la politique des bureaux impériaux sous une lumière, sinon sympathique, du moins reconnaissable, comme nous l’obtenons avec Dedra; ou pour dépeindre les fantassins de la rébellion comme une bande de connards durs, comme Cassian le découvre.

ANDOR EP 4 RÉPÉTITION EN JOUANT UN DANDY FOP

Mais c’est précisément la volonté de la série d’aller à contre-courant, de nous montrer des facettes de cet univers que nous n’avons jamais vues auparavant, de créer une nouvelle dynamique de personnage, qui en vaut la peine. drame, pas seulement un simple Star Wars Show. Si, à ce stade, Star Wars n’est plus pour vous, c’est très bien. Je comprends! Mais pour moi… eh bien, j’ai toujours cru au potentiel de ce décor pour raconter de nouveaux types d’histoires, à condition que ses seigneurs corporatifs permettent que cela se produise, et cela semble être exactement ce que nous obtenons : un nouveau type de star Histoire de guerres.

Sean T. Collins (@theseantcollins) écrit sur la télévision pour Pierre roulante, Vautour, Le New York Timeset n’importe où qui l’aura, vraiment. Lui et sa famille vivent à Long Island.