L’année dernière, j’ai écrit une critique pour le roman Legends-canon de l’auteur Matthew Stover en 2003 Star Wars : Shatterpointqui adapte la nouvelle classique de Joseph Conrad Cœur des ténèbres (le même matériau source qui nous a donné l’épopée de guerre acclamée de Francis Ford Coppola en 1979 Apocalypse maintenant) pour Une galaxie lointaine, très lointaine.

Et maintenant, l’écrivain Christopher Cantwell a choisi de sonder le même matériel pour un numéro du courant Star Wars : un contre un mini-série de Marvel Comics. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise décision, mais on a l’impression que cela a déjà été fait, même dans cet univers… d’un autre côté, combien de fois Star Wars a-t-il fait Les sept samouraïs À ce point?

Obi Wan # 4 commence une fois de plus en continuant les serre-livres du vieux Ben Kenobi en attendant qu’une tempête de sable passe devant sa hutte dans les déchets du Jundland sur la planète Tatooine. Puis, alors que Ben continue d’écrire ses souvenirs dans son journal (celui dont Luke Skywalker prendra plus tard possession dans la chronologie des bandes dessinées de Star Wars), nous revenons à l’ère Clone Wars. Obi-Wan et son protégé Anakin Skywalker sont convoqués à une réunion exceptionnellement secrète avec l’amiral Yularen de la République. Yularen informe les deux chevaliers Jedi qu’un commandant voyou nommé Mekedrix (le remplaçant de cette histoire Coeurs des ténèbres‘s Kurtz) a assassiné des combattants des deux côtés de la guerre. Obi-Wan se souvient de Mekedrix des événements décrits dans le numéro précédent, à savoir la bataille particulièrement destructrice du pont d’Abrion, et on suppose que le traumatisme du commandant à la suite de cet incident lui a fait perdre le contrôle. Les Jedi sont envoyés à Ando (à ne pas confondre avec Andorcette planète autrefois réservée aux légendes a également été mentionnée dans le Tarkin de la guerre des étoiles roman) pour traquer Mekedrix et ses hommes avant qu’ils ne puissent faire plus de dégâts.

Le reste de ce problème concerne Obi-Wan et Anakin qui remontent littéralement la rivière, à la manière de Martin Sheen, jusqu’à ce qu’ils rencontrent la cachette de Mekedrix dans un effrayant temple Sith abandonné sur Ando. Ici, Mekedrix est présenté d’une manière qui rend encore une fois hommage au colonel Kurtz de Marlon Brando, et il y a une brève conversation sur les « horreurs » (oui, ce mot est abandonné) de la guerre avant que les Jedi ne soient obligés d’agir contre l’instabilité. commandant militaire. De toute évidence, ce récit n’est que trop familier, ce qui ne veut certainement pas dire qu’il est mal interprété. J’ai vraiment apprécié de voir Skywalker et Kenobi jouer ces rôles, et cette tournure des événements est parfaitement logique dans le prolongement de ce que nous avons vu le mois dernier dans Obi Wan #3. Je pense juste que le matériau source vieux de près de 125 ans a déjà été exploité de manière exhaustive, en ce qui concerne le pastiche littéraire. Pourtant, Cantwell fait un assez bon travail pour brancher ces personnages dans cette situation, et l’art de l’illustrateur Madibek Musabekov avec le coloriste Sebastian Cheng est évocateur et maussade. Sans parler du fait qu’il ne s’agit que d’un épisode individuel d’une mini-série de cinq numéros, dont la conclusion sera publiée en septembre. J’ai apprécié le n ° 4 dans l’ensemble, mais je croise les doigts pour que la conclusion de l’histoire d’Obi-Wan dans cette bande dessinée soit un peu plus originale.

Star Wars : un contre un #4 est maintenant disponible partout où les bandes dessinées sont vendues.